Vu la nouvelle donne politique dans laquelle se retrouvent le pays et le FLN, d'aucuns des membres de ce parti devraient revoir leur position et se soumettre à la réalité. Ce parti en dépit des querelles intestines provoquées par les mêmes personnes, est tout de même parvenu à sortir grand victorieux des élections législatives avec un très large score. Le FLN à sa tête M. Abdelaziz Belkhadem, apporte la preuve de son efficacité. C'est pour cela que le peuple a approuvé son discours politique. Maintenant, il est très étonnant d'entendre une minorité de membres du parti vouloir punir Belkhadem. Son tort est d'avoir écarter ces derniers de la course à la députation, n'étant pas acceptés par les militants au niveau de la base. Bien sûr, il y a comme toujours des arrières-pensées irresponsables. Redresseurs, authentiques etc., oublient-ils qu'ils ne font pas plaisir à la quasi-totalité de la composante humaine du parti mais à leurs ambitions personnelles qu'ils défendent à coups d'intrigues. Les uns et les autres sont de bons " dépensiers " d'énergie dans un style démagogique et au sens large d'un type de jugement puisé dans le registre de la déstabilisation. Le discours systématiquement net et qui a contribué à rendre clair et explicite les visées du FLN quant au destin de la Nation, a brillé par sa cohérence et sa clarté durant toute la période de la campagne électorale autour des élections législatives. C'est aussi, au lendemain du discours du président Abdelaziz Bouteflika prononcé à Sétif à l'occasion de la commémoration du 67ème anniversaire des massacres du 8 mai 45 à travers lequel un fort message politique a été transmis au peuple, que les choses se sont nettement éclaircies tant ce message a apporté trop de significations qui ont été à la base de la mobilisation des électrices et des électeurs pour contribuer au succès des législatives. Un message particulièrement important. La conviction est venue de la confiance que les Algériens accordent toujours au président Bouteflika. Au-delà des variations d'interprétation de cette victoire démocratique et électorale et des lectures, nul ne nie l'importance de l'impact joué par le message du chef de l'Etat. Un message qui a en fin de compte obtenu l'adhésion des électrices et des électeurs qui se sont exprimés à travers les urnes en force. Pour ceux qui se focalisent encore sur la déstabilisation des rangs du FLN et ceux en dehors de ce parti majoritaire qui continuent à entretenir et à semer la confusion, il y a lieu de dire que c'est le résultat d'une manipulation rhétorique et qui se retrouve dans bon nombre de discours démagogiques, où le brouillage de la réalité tente à créer une polyphonie tendant à rendre les élections législatives insignifiantes. La communauté internationale dans son ensemble a évalué avec impartialité la réussite de la performance des élections législatives sous sa forme la plus régulière et dont l'objectif a été avant tout l'amélioration et la consolidation de la démocratie, soit la permanence de la cohésion nationale sous le label d'un multipartisme élargi. Sur ce dernier aspect repose en partie des mécanismes juridiques dont la pierre angulaire relève de la responsabilité de la collectivité nationale astreinte dans ses propres intérêts à faire passer la loyauté de l'intérêt suprême de la Nation avant les intérêts partisans. A ce propos et au moment même où l'Etat par la voix autorisée du président Abdelaziz Bouteflika a œuvré pour faire émerger une opposition capable, il est constaté que cette opposition a été incapable de jouer son rôle. Un rôle critique, en raison de ses propres tribulations. En d'autres termes, ceux qui se réclament aujourd'hui de ce camp du refus de la démocratie imposée par le peuple ont accumulé tellement de contradictions avec le temps qu'ils sont devenus un obstacle à la floraison de la démocratie. Cette démocratie consolidée, nombre d'observateurs des plus neutres admettent que le moment est plus propice au renforcement de la stabilité politique en Algérie et que toutes les pistes vers une transition réelle sont évidentes et ce, en raison de la souplesse des mécanismes juridiques et de libre expression parce que aussi, les règles de jeu sont dorénavant claires et qu'elles ne seront à aucun moment remises en cause. Cet enjeu nouveau extraordinaire qui se profile à l'horizon, oblige la défense des acquis récoltés de l'expression populaire du 10 mai dernier, c'est une affaire trop sérieuse pour se réduire à une opération politicienne, comme le véhicule la mouvance islamiste. Le " debout " des Algériennes et des Algériens qui ont par leur acte civique décidé de l'avenir politique du pays en offrant la majorité parlementaire au FLN, c'est tout de même une expression voulue pour la permanence et la continuité du programme politique entamé depuis 99. Aujourd'hui, les données sont en train de changer. Il faut savoir que les Algériennes et les Algériens sont placés en face de leurs responsabilités. A l'occasion de ces législatives, ils viennent d'imaginer les solutions qui assurent leur avenir. Donc la nouvelle règle de jeu est de pouvoir vivre et prospérer afin de se mesurer à la mondialisation.