Un symposium médical de mésothérapie, le premier du genre dans le monde arabe, s'est ouvert samedi, à la Maison de la culture Houari Boumediene à l'initiative du Collège régional de mésothérapie de Sétif. Selon le Dr Djamel Djaïder, président du Collège et de la société arabe de mésothérapie, "la rencontre se fixe comme principal objectif de diffuser plus largement cette technique thérapeutique, si performante, au sein de la communauté scientifique algérienne pour conduire à son intégration dans les cursus universitaires". Le Pr. Mokhtar Hamdi-Cherif, chef du service de médecine préventive et épidémiologie du centre hospitalo-universitaire (CHU) de Sétif, le Dr. Philippe Petit, président de la société internationale de mésothérapie, le Dr. Brahim Baba, président de la société algérienne de mésothérapie et le Pr. Rachid Malek, président du comité scientifique de la faculté de médecine de l'université Ferhat Abbas participent aux débats qui ciblent en particulier les praticiens spécialisés dans les maladies ostéo-articulaires, les traumatologies sportives, la médecine et la chirurgie esthétiques et les syndromes douloureux. Le Dr. Djaïder précise également que ce symposium contribuera, à travers les ateliers pratiques et les thèmes abordés, à l'amélioration de la prise en charge des patients. Rappelons que la mésothérapie est une technique médicale relativement récente (elle a été mise au point en 1952 par un médecin français, le Dr Michel Pistor) qui consiste à administrer des médicaments par micro-injections dans la peau. Le principe de la mésothérapie obéit à une devise, "Injecter peu, rarement, au bon endroit", et permet, explique le Dr Djaïder, d'éviter que les substances médicamenteuses ne passent dans le sang ou n'aillent dans l'estomac ou le foie". Autrement dit, poursuit le praticien, "un médicament doit parcourir le plus petit chemin possible, d'où la solution d'injecter un produit directement sous la peau à proximité du problème que l'on veut traiter".