Plus de 560 000 candidats, répartis entre 398 105 candidats scolarisés et 161 945 libres, ont entamé, hier, les épreuves de l'examen du baccalauréat, session juin 2012. Selon les chiffres fournis par le ministère de l'Education nationale, la population des candidats scolarisés compte 152 760 garçons et 245 345 filles, celui des candidats libres 89 184 garçons et 72 761 filles. Par rapport aux examens du baccalauréat session 2011, le nombre des candidats a augmenté de 63 385 candidats (12,76%). La filière des sciences expérimentales vient en tête avec 156 575 candidats inscrits, suivie des lettres et philosophie avec 11 4685 candidats, gestion et économie avec 47 403 candidats, langues étrangères avec 35 205 candidats, mathématiques avec 11 489 candidats et génie électrique avec 10 167 candidats. Pour les candidats libres, la répartition par filières se présente comme suit: lettres et philosophie avec 88 389 candidats, sciences expérimentales avec 44 148 candidats, gestion et économie avec 13 538 candidats, langues étrangères avec 8204 candidats, techniques mathématiques avec 4 197 candidats et mathématiques avec 3 320 candidats. Pour l'examen du baccalauréat, dont le coût direct lié à l'organisation s'élève à plus de deux milliards de dinars, 1 854 centres sont prévus pour les épreuves, en plus des centres d'accueil et codage des copies en anonymat. En outre, 52 centres de correction comptant 130 000 enseignants seront mobilisées dont 90 000 pour la surveillance et 40 000 pour la correction. Les modalités d'organisation de l'examen de cette année seront les mêmes que celles appliquées lors de la précédente session en faveur des élèves des classes de terminale, a assuré le ministère. Ainsi, deux sujets au choix seront proposés aux candidats et une demi-heure supplémentaire est accordée pour chaque candidat, en sus du temps réglementaire réservé à chaque épreuve. Les résultats de l'examen seront connus le 02 juillet prochain. 2301 détenus aux épreuves Quelque 2301 détenus, dont 49 femmes, ont entamé, hier, les épreuves du baccalauréat dans 32 centres répartis à travers tout le territoire national, a-t-on appris auprès de la Direction générale de l'administration pénitentiaire et de la réinsertion. Le directeur de l'administration pénitentiaire, Mokhtar Felioune, a déclaré que le taux de réussite au baccalauréat devrait augmenter par rapport aux années précédentes, compte tenu de l'amélioration des conditions de préparation à cet examen.Les candidats détenus, qui ont bénéficié d'un appui par rapport aux années précédentes, ont suivi des cours de soutien dispensés par des enseignants détachés du ministère de l'Education et autres bénévoles dont des enseignants à la retraite, a-t-il indiqué. L'administration pénitentiaire a organisé des séances de relaxation au profit des candidats sur proposition de l'Organisation nationale des associations pour la sauvegarde de la jeunesse, a ajouté M. Felioune. Cette année, les livres étaient disponibles en nombre suffisant dans toutes les spécialités, ce qui a permis aux candidats de bien se préparer, a précisé le responsable. 2121 candidats passent les examens dans la filière des lettres et de la philosophie, 105 en sciences expérimentales, 51 en gestion, 13 en langues, 9 candidats en mathématiques et deux seulement en techniques mathématiques, a indiqué M. Felioune. La majorité des candidats optent pour les filières littéraires qui requièrent un encadrement moins important que celui des filières mathématiques et scientifiques, a-t-il dit, en ajoutant que les établissements pénitentiaires s'acquittent des droits d'inscription, estimés à 3000 Da pour chaque détenu qui passe son baccalauréat pour la première fois et 5000 Da pour chaque détenu qui repasse son baccalauréat, à partir du budget de la formation et de l'enseignement qui augmente d'année en année. Le responsable avait donné le coup d'envoi officiel des épreuves du baccalauréat session juin 2012 à l'Etablissement de rééducation et de réhabilitation d'El-Harrach où 93 candidats passent les épreuves du baccalauréat sur les 114 inscrits dont 12 ont été libérés et passent actuellement leur baccalauréat dans d'autres institutions.