La Commission européenne a annoncé l'approbation de 20 programmes de promotion de produits agricoles. Les programmes choisis sur les 41 sont dotés d'un budget total de 70,7 millions d'euros pour une durée de trois ans, dont 35,9 millions seront financés par l'Union européenne (UE). Ces programmes concernent les fruits et légumes frais et transformés, le lait et les produits laitiers, les AOP (appellations d'origine protégées), les IGP (indications géographiques protégées) et les STG (spécialités traditionnelles garanties), les huiles de graines, le vin et la viande. Sur les 20 programmes sélectionnés, 17 ciblent le marché intérieur et 3 les pays tiers. Quatre des programmes retenus ont été proposés par plus d'un Etat membre, tandis que les programmes concernant les pays tiers visent les marchés chinois, norvégien, russe, suisse, ukrainien et nord-américain. La Grèce compte le plus de programmes (5). Le montant le plus important (4,85 millions d'euros) est alloué à un programme franco-italien - soutenu par les organisations Interfel et Alimos - de promotion de fruits et légumes. En 2000, le Conseil de l'UE a décidé le financement de la promotion des produits agricoles et des denrées alimentaires de l'UE sur le marché intérieur de l'UE et dans les pays tiers. Le budget total disponible pour ces programmes de promotion s'élève à quelque 55 millions d'euros par an. Les mesures financées peuvent prendre la forme de campagnes de relations publiques, promotionnelles ou publicitaires, destinées en particulier à mettre en valeur les avantages des produits de l'UE, notamment en ce qui concerne la qualité, l'hygiène et la sécurité des aliments, la qualité nutritive, l'étiquetage, le bien-être des animaux ou les méthodes de production respectueuses de l'environnement. Elles peuvent également couvrir la participation à des manifestations et à des foires, des campagnes d'information sur le régime de l'UE relatif aux AOP, aux IGP et aux STG. L'UE finance jusqu'à 50% du coût de ces mesures (jusqu'à 60% pour les programmes visant à encourager la consommation de fruits et légumes auprès des enfants, ou pour les actions d'information sur les comportements responsables à l'égard de la boisson et sur les dangers de la consommation excessive d'alcool), la partie restante étant prise en charge par les organisations professionnelles qui les ont proposées et dans certains cas par les Etats membres concernés.