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Derrière des enjeux de pouvoir, des intérêts économiques !
Publié dans Le Maghreb le 24 - 07 - 2012


L'Egypte est prise en étau entre le retour au passé et l'aventure islamiste. La particularité des mouvements islamistes est qu'ils disposent de programmes politiques, mais pas économiques. On le constate actuellement eu Tunisie. C'est toujours la même chose. A chaque fois que la stabilité d'un pays arabe est gravement menacée, les pays occidentaux jouent la carte de leurs intérêts. Ils feignent d'oublier que les régimes déstabilisés ont longtemps refusé de faire entrer leurs pays dans la démocratie et dans le libéralisme économique. Ils ont longtemps soutenus de tels régimes, et se contredisent maintenant sur le plan des discours mais pas sur celui de leurs intérêts. Lorsqu'ils appliquent leur logiciel à l'égard d'un pays arabe, les mêmes clivages qui en naissent dans la société ciblée se généralisent à tous les pays arabes. La réponse de ces sociétés prend une couverture religieuse. Les occidentaux qui disent "nous vous détruirons puis nous vous reconstruirons" font naître des clivages ethniques et religieux. Les logiques se construisent en cohérence. Destruction des infrastructures, ensuite, manipulation des identités, puis guerre civile et enfin annonce de programmes de reconstructions. Ils savent bien que la logique ethnique est incompatible avec la logique démocratique et pire encore avec la logique des conflits confessionnels et pourtant, ce sont ces facteurs qui sont manipulés. Bien entendu, personne n'est dupe. Une puissance étrangère n'intervient que pour ses propres intérêts. Nul n'est assez naïf pour croire qu'une puissance étrangère n'intervient que pour les beaux yeux des " indigènes ". A la veille de la guerre (ou des représailles) menées par une coalition de pays contre l'Afghanistan, pays musulman, Tony Blair avait envoyé un message au mollah Omar : " livrez-nous Ben Laden et nous vous laisserons continuer à gouverner ". Oubliée la burka si critiquée en Occident. Oubliées les exécutions en public dans un stade de football. Oubliée la démocratie. Y a-t-il réellement une solution en marche qui garantit le retour à la paix aussi bien en Irak qu'en Afghanistan et au Proche-Orient alors qu'il n'apparait pas du tout qu'il y ait le moindre signe d'espoir que les communautés entrées en guerre les unes contre les autres ont décidé d'aller ensemble vers des négociations de paix ? On ne sait pas encore jusqu' où pourrait aller le double conflit en Afghanistan , double du fait qu'il y a à la fois une guerre de résistance contre les forces étrangères d'occupation et une guerre civile qui oppose des forces intérieures. Comment faire avancer le processus de paix au Proche -Orient alors que l'hyper puissance par laquelle la paix devait arriver est elle même une partie liée au conflit? L'entretien du chaos dans tout l'espace musulman dépasse certainement l'enjeu de la lutte contre le terrorisme. Il dépasse également celui de la démocratie ou celui des droits de l'homme. Mais, reconnaissons que c'est l'absence de démocratie dans tout cet espace qui est pratiquement responsable de l'existence des conflits internes qui en appellent fatalement à des interventions étrangères. C'est l'absence de démocratie en Libye qui est en premier responsable de l'opportunité offerte à des pays étrangers d'intervenir militairement dans ce pays. C'est le dynamitage de toute passerelle pouvant mener à de véritables alternances qui est en premier responsable de ce que l'opposition ait attendu qu'une solution provienne de l'intervention armée extérieure.

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