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Des cris de victoire à ceux de la défaite
Publié dans Le Maghreb le 07 - 12 - 2011


Les guerres américaines dans les pays musulmans ont toutes trouvé les appuis arabes sans lesquels ces guerres n'auraient pas pu se faire, du moins cela n'aurait pas trouvé tant de facilité. Afghanistan, Irak, Libye et ce qui viendra par la suite. Avec autant de complicité arabe, ils savent comment entrer dans une guerre mais ne savent pas comment en sortir, car ce ne sont pas des guerres qui se terminent en faveur des occupants. Des cris de victoire aux cris de défaite, n'est-ce pas que fut avouée l'impossibilité à gagner une guerre après des occupations militaires de vastes déserts et des villes qui les amènent à " vivre " au sein de populations hostiles. Qu'en sera-t-il d'une telle guerre menée par les forces de l'Otan toujours contre les pays musulmans ? Pénétrer en terrain " ennemi " et s'y installer dans un milieu potentiellement hostile, meurtrièrement même, car l'immersion au sein de populations accroît les vulnérabilités des forces occupantes, c'est bien sûr s'exposer aux menaces impossibles à prévoir en temps voulu ? En Irak, ils n'ont pas encore savouré le fruit de leur occupation qu'ils avaient commencé à donner des plans de charge à leurs entreprises. Les Etats-Unis n'étaient pas encore sortis de cette guerre contre l'Afghanistan comme réponse aux attentats du 11 septembre qu'ils annonçaient les " raisons " pour lesquelles ils devaient s'engager dans une autre guerre., mais cette fois-ci contre l'Irak, un pays dit arabe et musulman. De surcroît laïc. Tout en menant deux guerres en même temps, Bush expliquait également pourquoi il gardait l'option militaire ouverte contre un autre pays musulman, l'Iran. La Syrie est venue plus tard comme objectif. Peut être subira-t-elle l'application du logiciel américain, à savoir destruction des infrastructures, et attribution des marchés à leurs propres entreprises. Le logiciel des interventions militaires américaines est d'une limpide explication. D'abord, destruction des infrastructures, soit un retour vers l'âge de pierre. Ensuite, provoquer une rupture de la cohésion nationale par la mise en évidence des problèmes réveillés par les clivages ethniques, ce qui est une préparation de la guerre civile. Ils savent bien que la logique ethnique est incompatible avec la logique démocratique et pire encore avec la logique des conflits confessionnels. En Afghanistan, les Etats-Unis avaient cru qu'ils arriveraient à solutionner la question des Talibans en " démocratisant "l'Irak, et par conséquent toute la région du GMO par propagation de l'onde qui aurait l'Irak pour centre. En réalité, ils avaient rendu service à l'autre pays ciblé après l'Irak et l'Afghanistan, soit l'Iran en détrônant les talibans en Afghanistan et le régime de Saddam Hussein. Les américains ne savent plus comment en sortir. Ils entrent enthousiasmés et doivent en sortir contraints. Le pire pour un stratège est de se voir contraint à changer de stratégie au pire moment.

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