Le président français, François Hollande a demandé le 28 juillet 2012 qu'une attention particulière soit portée à l'évolution des marchés mondiaux des céréales, dont les prix ont fortement augmenté sous l'effet d'une grave sécheresse aux Etats-Unis. Les agriculteurs affrontent une situation particulièrement tendue en raison du prix des céréales, c'est la raison pour laquelle j'ai demandé à Stéphane Le Foll de saisir les instances auprès du G20 qui doivent prendre toute la dimension de la volatilité des prix des matières premières et notamment des céréales , a dit le chef de l'Etat qui visitait samedi une ferme dans le Gers. Le ministre de l'Agriculture, qui préside le système d'information sur les marchés agricoles (AMIS) et le Forum de réaction rapide mis en place par les pays du G20 avec les organisations internationales concernées, est particulièrement mobilisé. À la demande du président de la République et du Premier ministre, Stéphane Le Foll a saisi le secrétariat d'AMIS basé à la FAO (Rome) afin de suivre au plus près les évolutions des perspectives de récoltes et les marchés. En cas d'aggravation de la situation aux Etats-Unis et en Russie et de dégradation de la situation des marchés, le Forum de réaction rapide, composé des principaux pays producteurs de céréales et de soja (plus de 85 % des volumes sur les marchés internationaux), pourrait se prononcer d'une part sur les actions à encourager afin de soulager les tensions, d'autre part sur celles à éviter pour ne pas les accentuer. Si la situation l'impose, Stéphane Le Foll convoquera une réunion formelle du Forum de réaction rapide. La sécheresse a touché d'autres pays que le nôtre cette année et cela a eu des conséquences sur la France, a poursuivi le chef de l'Etat lors d'une visite dans une ferme spécialisée dans l'élevage de poulets et de canards à Monlezun. Quand il y a une sécheresse aux Etats-Unis, le prix des oléagineux, des matières premières et des céréales augmentent. Si les céréales augmentent, comme c'est le cas aujourd'hui, c'est toute la production animale qui se trouve en difficulté. On voit bien le risque à terme, a déclaré le président de la République.