Le président français François Hollande, a souligné, avant-hier, que la Grèce devait encore faire la démonstration de la crédibilité de ses engagements de redressement budgétaire, que le Premier ministre grec Antonis Samaras, a promis de tenir. La Grèce est dans la zone euro et la Grèce doit rester dans la zone euro, a dit à la presse le président français à l'issue d'un entretien avec le Premier ministre grec Antonis Samaras, jugeant que la question d'un maintien de ce pays dans cette zone ne se pose pas. La Grèce doit faire la démonstration encore de la crédibilité de son programme et de la volonté de ses dirigeants d'aller jusqu'au bout, a-t-il toutefois ajouté. Certains continuent à spéculer contre la Grèce, disant que la Grèce n'y arrivera pas, qu'elle ne pourra pas rester dans la zone euro, a déploré de son côté Antonis Samaras. Et je suis venu ici pour dire que la Grèce y arrivera, elle restera dans la zone euro et elle pourra jouer un rôle important dans l'Union européenne, a ajouté le Premier ministre grec. Nous allons montrer que l'Europe est capable de dépasser ses difficultés et ses problèmes et pour cela nous avons besoin des efforts et des engagements, mais également d'une reprise économique, a-t-il ajouté. Je pense également que nous pourrons réaliser nos objectifs et nos engagements, réduire les déficits, notre dette, accomplir les changements structurels entamés, (concernant) les privatisations et la justice, notamment fiscale, a aussi souligné Antonis Samaras. La veille à Berlin, le Premier ministre grec avait demandé un délai supplémentaire de deux ans, jusqu'en 2016, pour redresser les comptes de son pays. Nous ne demandons pas plus d'argent mais du temps pour respirer, avait-il plaidé à Berlin aux côtés de la chancelière allemande Angela Merkel. Quant à la chancelière allemande Angela Merkel, a joué la carte de l'apaisement en assurant M. Samaras de son soutien et en défendant, elle aussi, la place de la Grèce dans la zone euro. Le nouveau dirigeant grec effectuait à Berlin sa première visite officielle à l'étranger. Les deux dirigeants se sont tous les deux réjoui d'un "bon" et "nouveau départ" dans la relation entre les deux pays. Hollande tente de rassurer la Grèce Le président français François Hollande a souligné que la Grèce devait "rester dans la zone euro" mais devait encore faire la "démonstration" de la "crédibilité" de ses engagements de redressement budgétaire. "La Grèce est dans la zone euro et la Grèce doit rester dans la zone euro. Ensuite, elle doit faire la démonstration encore de la crédibilité de son programme et de la volonté de ses dirigeants d'aller jusqu'au bout, tout en faisant en sorte que ce soit supportable pour la population", a déclaré le président français aux côtés de son hôte. La Grèce "y arrivera, restera dans la zone euro", a assuré de son côté le Premier ministre grec, dénonçant la volonté de "certains" de continuer "à spéculer" contre son pays.