L'un des aspects de l'affaire de dilapidation de 3 200 milliards de centimes de plusieurs agences de la Banque nationale d'Algérie (BNA) auquel s'intéresse la justice, est Sabrine éditions, une entreprise que dirigeait Achour Abderrahmane et ses trois associés. Achour Abderrahmane, qui a été arrêté puis extradé du Maroc vers l'Algérie sur la base d'un mandat d'arrêt international lancé à son encontre par la justice algérienne, est considéré comme étant le principal accusé dans cette affaire de dilapidation de 3 200 milliards de centimes. Il aurait tenté de faire croire à ses trois associés que l'entreprise est en faillite, tandis qu'une expertise a révélé que cette société avait réussi à faire des bénéfices. Achour Abderrahmane aurait annoncé à ses trois associés que l'entreprise n'avait réussi à réaliser que 42 millions de centimes comme chiffre d'affaires et qu'elle serait sur la voie de la faillite. Les investigations ont permis de découvrir que cette entreprise avait travaillé avec une somme qui a dépassé les 260 millions D A. des documents ont prouvé que Achour Abderrahmane a payé 1,383 million D.A. d'impôts, ce qui laisserait supposer que cette entreprise était loin d'être en faillite. Des documents prouvent que cette société a réalisé, de 1999 à 2001, des bénéfices ayant dépassé les 14 millions D A.