Le rapport de fin d'enquête relatif à l'affaire de dilapidation de 3 200 milliards de centimes de la BNA, indique que le principal accusé dans cette affaire, Abderrahmane Riyad Achour, a présenté un faux document de police à la justice marocaine et ce, dans le but d'éviter son extradition vers l'Algérie. Ce dernier a d'ailleurs reconnu les faits mais nie avoir demandé ou reçu ce fax. Abderrahmane Riyad Achour a déclaré avoir reçu ce faux document de Salem D., en France, en mai 2005, avant de le remettre à son avocat, au Maroc, et a nié, d'autre part, avoir rencontré deux autres accusés malgré que ces susnommés eurent reconnu avoir tenu cette rencontre. Quelques zones d'ombre persistent dans la façon avec laquelle ce document a été remis. "Sur la base de ce qui a été cité et vu les contradictions dans les déclarations des susnommés, ainsi que la prise en considération les documents remis au nommé Abderrahmane Riyad Achour, dont le rapport de l'inspection générale de la banque, composé d'un nombre important de pages, et le relevé d'Algérie Télécom montre le laps de temps court mis dans le contact entre la sûreté de wilaya de Tipasa et le bureau du nommé Mohamed Sebih (16 secondes), (ce qui prouve) que ce document a été remis personnellement", est-il noté dans ce rapport de police. Ce qui confond certains parmi les accusés dans cette affaire. Arrêtés au Maroc par la police judiciaire, Abderrahmane Riyad Achour, principal accusé dans l'affaire de dilapidation de 3 200 milliards de centimes dans des agences de la Banque nationale d'Algérie (BNA), et d'autres personnes accusées dans cette affaire ont été extradées vers l'Algérie. Un retard a été enregistré dans cette extradition et ce par la faute de ce, faux document obtenu par Abderrahmane Riyad Achour et remis à son avocat marocain. Un faux rapport selon lequel l'accusé était lié par des opérations légales avec la BNA.