Depuis 1998, le peuple vénézuélien est resté attaché à son président Hugo Chavez. Ni les intrigues de toutes sortes, et encore moins les complots ourdis de l'intérieur et de l'extérieur n'ont réussi à affaiblir ou à détourner la volonté indomptable du peuple vénézuélien de poursuivre son chemin avec Hugo Chavez, devenu le porte-parole du monde qui se soulève contre l'impérialisme américain en réclamant l'égalité, le respect et la souveraineté des nations. Chavez, tout en s'occupant du développement de son pays, a toujours pour slogan de soulever contre l'empire mondial, contre ce modèle de domination mondiale. S'il tient encore tête aux aventures impérialistes de tout acabit, s'il a pu enfin surmonter et mis en échec de nombreux coups d'Etat dirigé-contre lui par une opposition téléguidée de l'extérieur, Chavez le doit à sa droiture démocratique et au soutien de son peuple, car il a su développer une conscience nationale unie contre l'ennemi commun : l'impérialisme. S'il est parvenu à triompher sur tous les complots soutenus et financés de l'extérieur avec la complicité d'une opposition à la solde de l'impérialisme, il a infligé une leçon de démocratie à tous ceux qui doutaient de sa popularité au sein de son peuple et de ses capacités de mener avec succès un développement exemplaire. Au moment où l'opposition s'emploie à nier systématiquement toutes les avancées sociales et économiques sous l'œuvre du président Chavez, celui-ci se présente avec un programme de gouvernement dans la continuité des acquis de la Révolution bolivarienne. Selon nombre de sondages, les Vénézuéliens semblent majoritairement adhérer à ce programme. L'enjeu des élections de ce dimanche dépasse donc la simple joute électorale. Si Hugo Chavez et les forces armées se sont engagés à respecter les résultats qui seront proclamés l'opposition n'a pas fait de même. Plus grave : une campagne médiatique s'est mise en branle pour semer le doute sur ce scrutin. Dans tous les forums internationaux, le président Chavez a défendu sa vision à voir une ère nouvelle se dessiner. Pour lui, la fin de l'histoire est une affirmation totalement fausse et la même chose a été démontrée à propos de la Pax Americana et de l'établissement du monde capitaliste néolibéral. Un système qui engendre la pauvreté et les guerres. Et c'est pourquoi Hugo Chavez est dans le collimateur des Etats-Unis. S'appuyant sur une politique démocratique sans la moindre restriction, Chavez a fini par acquérir la légitimité populaire à chaque fois qu'il se représente à l'élection présidentielle, dotant son pays d'options politiques, économiques et sociales, qu'il a su concilier, coordonner pour sauver sa patrie des convoitises étrangères et garantir la pleine indépendance économique de son pays. Au moment où ce peuple révolutionnaire s'apprête à une autre élection présidentielle (dimanche), les ennemis de cette Nation, soient l'ensemble des alliés objectifs de l'impérialisme agissent pour son échec et traite le président sortant de tyran. Les récents voyages de dirigeants de l'opposition en Espagne, Israël et en Colombie, renseignent sur les tentatives de taxer cette élection de fraude. Même le candidat rival de Chavez a lancé un appel à l'armée pour rejeter les résultats dans la mesure où le président Chavez serait réélu. Ces manœuvres ne peuvent remplacer l'expression réfléchie et mûrie du peuple vénézuélien. Celui-ci, dans son écrasante majorité, demeure accroché à la démocratisation de la vie politique. Une nécessité vitale inscrite en grande ligne dans le programme politique du candidat Chavez. Les Vénézuéliens semblent en convenir. Si le pari est tenu jusqu'au bout, ce dimanche, il ne fait pas de doute que la réélection du président Chavez sera un acte d'éclat, pour tous ceux qui défendent le Tiers-monde. Son seul tort est de s'opposer à l'hégémonie américaine dans la région. Le Venezuela depuis l'arrivée de Chavez au pouvoir, a décidé de livrer cette bataille. Une voix indépendante pour représenter la dignité et la recherche de la paix et redessiner le système international et surtout pour dénoncer la persécution et l'agression par les forces hégémoniques de la planète. Voici comment la patrie de Bolivar lutte contre l'impérialisme mondial.