Le géant immobilier Dubaï Emaar Properties vient d'annoncer un profit net de 893 millions de dollars au premier semestre 2007, en hausse de 7% par rapport à la même période de l'année dernière et affiche des revenus pour les six premiers mois de 2007 de 2,199 milliards de dollars, soit +59% par rapport au premier semestre 2006. Ce bon résultat s'explique par l'internationalisation du groupe. Ces performances s'expliquent par le fait qu'Emaar Properties est devenu un opérateur mondial et non plus seulement un promoteur immobilier aux Emirats arabes unis. En décembre dernier, Emaar Properties avait estimé à 60 milliards de dollars ses projets à l'international, dont la construction en Arabie Saoudite de la "Cité économique du roi Abdallah", sur la mer Rouge, pour un montant de 26,6 milliards de dollars. Mais ce n'est pas tout, puisque le promoteur a également enregistré des projets en Egypte, en Syrie, au Maroc, au Pakistan ou encore en Inde. A ce sujet, même les dirigeants sont très confiants. Mohammad Ali Alabbar, président d'Emaar Properties, a souligné dans le même communiqué que ces résultats sont un témoignage chiffré de la métamorphose d'un promoteur immobilier national ( aux Emirates arabes unis) en un opérateur géant à l'échelle internationale. Il faut souligner qu'en décembre dernier, Emaar Properties avait fait l'estimation de ses projets sur l'échelle internationale. Sur ce volet, il faut citer la construction en Arabie Saoudite de la "Cité économique du roi Abdallah", sur la mer Rouge, pour un montant de 26,6 milliards USD, et des " collines de Djeddah " pour 11,2 milliards USD ainsi que des projets en Egypte (5,74 milliards USD), en Syrie (500 millions USD), en Tunisie (1,88 milliard USD), au Maroc (6,9 milliards USD), au Pakistan (2,4 milliards USD), en Turquie (700 millions USD) et en Inde (1 milliard USD). En Algérie, les projets d'investissements d'Emaar ont été estimés à plus de 28 milliards de dollars. Ses différents projets consistent en la construction d'une cité de la santé, la réalisation d'un complexe touristique au niveau de la plage colonel Abbas (Zéralda), le projet de la cité technologique de Sidi Abdellah et enfin le réaménagement de la baie d'Alger qui prévoit le réaménagement et l'agrandissement de la gare centrale pour accueillir 80 000 voyageurs par jour, la construction d'un hôtel, d'un centre commercial et de trois tours de bureaux ainsi que la construction de marinas, d'hôtels de luxe, de bureaux et d'appartements de haut standing sur le Front de mer. Aussi, une rencontre a réuni la semaine dernière le président du conseil d'administration du groupe émirati Emaar, M. Mohamed Bin Ali Al-Abbar, avec le ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements, M. Abdelhamid Temmar, le ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et du Tourisme, M. Chérif Rahmani ainsi que le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, M. Saïd Barkat, et ayant porté sur les différents obstacles que pouvait rencontrer le groupe dans la concrétisation de ses différents projets. Cette rencontre a permis d'aplanir tous les différends et de régler certains problèmes, notamment ceux liés au foncier. Adossé au gouvernement de Dubaï, qui en est le principal actionnaire, Emaar Properties a, jusque-là, fait preuve de mille et une prouesses.