Le président américain Barack Obama a accusé mardi dernier, lors du second débat présidentiel, son adversaire républicain Mitt Romney de ne vouloir favoriser que les plus riches Américains. Le gouverneur Romney dit qu'il a un programme en cinq points, il n'a pas de programme en cinq points, son programme tient en un point: s'assurer que les plus aisés puissent jouer avec des règles différentes. Cela a été sa philosophie dans le secteur privé, cela a été sa philosophie comme gouverneur et cela a été sa philosophie comme candidat à la présidentielle, a attaqué le président sortant à l'adresse de son concurrent. Vous pouvez délocaliser des emplois à l'étranger et obtenir des exemptions d'impôts pour cela. Vous pouvez investir dans une entreprise, licencier ses employés et les dépouiller de leurs retraites: c'est exactement la philosophie de la dernière décennie, c'est ce qui a étranglé les familles de la classe moyenne, a encore dit le président Obama. Romney accuse Obama de conduire les USA sur la route de la Grèce De son côté, le candidat républicain à la présidentielle américaine Mitt Romney a accusé le président Barack Obama de conduire les Etats-Unis sur la route de la Grèce, en raison du gonflement de la dette publique. Nous avons eu quatre années consécutives au cours desquelles il a dit qu'il réduirait de moitié le déficit, au lieu de cela il l'a doublé. Nous sommes passés d'une dette nationale de 10 000 milliards de dollars à une dette nationale de 16.000 milliards de dollars, a lancé M. Romney en visant M. Obama lors de leur second débat présidentiel. Et si le président était réélu, nous atteindrions près de 20 000 milliards de dollars de dette. Cela nous met sur la route de la Grèce, a ajouté M. Romney. Vifs échanges sur l'énergie Barack Obama et Mitt Romney se sont affrontés d'un ton très vif sur les questions énergétiques, le président sortant accusant son adversaire républicain de vouloir laisser les compagnies pétrolières écrire la politique énergétique des Etats-Unis. Les deux candidats se sont mutuellement interrompus une demi-douzaine de fois, chacun tentant de faire valoir sa conception sur ce dossier. Alors que tous deux tentaient de prendre la parole, M. Romney a même dit à son adversaire en vue de l'élection présidentielle du 6 novembre: vous aurez l'occasion dans un moment de vous exprimer, provoquant une réaction du public.