Le groupe pétrolier norvégien Statoil a présenté cette semaine des résultats trimestriels supérieurs aux attentes avec un bénéfice net de 14,39 milliards de couronnes (1,93 milliard d'euros) en hausse de 38,2% sur un an. Le bénéfice net est largement supérieur aux attentes des analystes cités par Dow Jones Newswires, qui tablaient sur 12 milliards de couronnes. Au troisième trimestre, la production d'hydrocarbures a augmenté de 3%, à 1,811 million de barils équivalent-pétrole par jour (mbep/j), a indiqué le groupe dans un communiqué. Statoil a réitéré son objectif de production pour l'année en cours, à savoir une progression de 3% par rapport à 2010, même si des opérations de maintenance sur les plateformes devraient l'amputer d'environ 30 000 bep/j au 4ème trimestre et de 50 000 bep/j sur l'année. Ce chiffre est largement supérieur aux attentes des analystes cités par Dow Jones Newswires, qui tablaient sur 12 milliards de couronnes. Ce chiffre est largement supérieur aux attentes des analystes cités par Dow Jones Newswires, qui tablaient sur 12 milliards de couronnes. Prévisions abaissées Le groupe pétrolier norvégien Statoil a abaissé cette semaine sa prévision de production d'hydrocarbures pour 2013, tout en présentant un bénéfice net trimestriel supérieur aux attentes. L'an prochain, la production devrait être inférieure à celle de 2012 attendue aux alentours de 2 millions de barils équivalent-pétrole par jour (mbep/j) alors que Statoil tablait jusqu'à présent sur un niveau stable. Le recul est dû à la vente d'actifs en mer du Nord à l'allemand Wintershall, annoncée lundi, et au recul du prix du gaz naturel aux Etats-Unis qui aura pour effet de ralentir les activités dans le gaz de schiste dans ce pays, a expliqué le groupe dans un communiqué. Ce n'est pas une rétrogradation à nos yeux puisque Statoil a dit que les actifs cédés à Wintershall moyennant 1,45 milliard de dollars et 15% dans Edvard Grieg (un champ de la mer du Nord, ndlr) produisaient environ 39.000 barils par jour, a commenté l'analyste Peter Hutton de RBC Capital Markets. Nous considérons ces désengagements (pour concentrer les actifs dans certaines zones, ndlr) comme positifs pour la création de valeur et nous en attendons davantage, a-t-il dit. La déception est venue du résultat d'exploitation ajusté qui est tombé à 40 milliards de couronnes contre 43,1 milliards il y a un an et 42,53 milliards attendus par les analystes. A plus long terme, Statoil table toujours sur une croissance moyenne de sa production comprise entre 2 et 3% par an entre 2012 et 2016, l'objectif restant d'atteindre au moins 2,5 mbep/j en 2020. Le groupe a prévu quelque 45 forages de prospection pour l'année en cours pour un investissement d'environ 3,5 milliards de dollars. Jeudi soir, il a annoncé avoir décroché sept licences d'exploration sur le plateau continental britannique, notamment en mer du Nord, une zone mature où de grosses découvertes récentes, côté norvégien, ont ravivé l'intérêt des compagnies pétrolières. Détenu à 67% par l'Etat norvégien, Statoil, principale capitalisation d'Europe du Nord, cédait 0,77% en milieu de journée sur un marché en baisse de 0,83% au même moment.