Durant les neuf premiers mois de l'année en cours, la facture de l'Algérie en produits pharmaceutiques importés a maintenu sa tendance haussière pour atteindre 1,67 milliard de dollars, contre 1,32 md usd à la même période 2011, en hausse de 26,84%, ont fait savoir les Douanes algériennes. Les quantités de médicaments importées ont également connu une hausse conséquente de 54,7%, passant de 16.730 tonnes les neuf premiers mois 2011 à 25.884 tonnes à la même période de référence 2012, selon le Centre national de l'informatique et des statistiques (Cnis) des Douanes. La facture des médicaments à usage humain reste la plus importante avec 1,59 md usd, contre 1,26 md usd, enregistrant ainsi une hausse de 26,39%, selon les chiffres provisoires du Cnis. Le volume des importations des médicaments à usage humain a connu le même sort, passant de 15.408 tonnes à 24.174 tonnes, soit une hausse de plus de 56%, durant la même période de référence. Les produits parapharmaceutiques occupent toujours la seconde position dans la structure des importations de médicaments avec un montant de 58,95 millions usd, contre 40,42 millions usd, en hausse de près de 46%. De janvier à septembre derniers, la quantité importée des produits parapharmaceutiques a également connu une hausse de 36,38%, passant de plus de 917,5 tonnes à 1.251 tonnes. Pour les médicaments à usage vétérinaire, les achats de l'Algérie se sont établis à 19,91 millions usd, contre 17,34 millions usd, en hausse de 14,84%. Les quantités importées ont également connu une hausse de 13,43%, passant de 404,3 tonnes à 458,6 tonnes durant les neuf premiers mois de 2012. En 2011, les importations de l'Algérie en produits pharmaceutiques ont atteint 1,95 mds usd, en hausse de 16,86% par rapport à 2010. Le marché national des médicaments représentait 2,9 milliards de dollars en 2011, dont 1,85 milliard usd d'importation et 1,05 milliard usd de production locale, dont 84% reviennent au secteur privé et 16% au public, selon l'Union nationale des opérateurs de la pharmacie (UNOP). Soulignons enfin que l'Algérie s'est tracée comme objectif de produire localement 70% de ses besoins en médicaments.