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Diamants et conflits armés en Afrique: Réunion internationale à Washington du 27 au 30 novembre
Publié dans Le Maghreb le 04 - 11 - 2012

Une réunion internationale se tiendra du 27 au 30 novembre à Washington pour lutter contre le commerce illicite des "diamants de la guerre" en Afrique. Le département d'Etat, le ministère de la Sécurité intérieure et l'Organisation mondiale des douanes seront les hôtes de cette réunion. Au cours de cette rencontre, il s'agira aux 78 pays participant au Système de certification du Processus de Kimberley ''à appliquer fermement les règles de certification afin de freiner la circulation illicite de diamants utilisés par des mouvements rebelles pour financer les guerres contre des gouvernements légitimes en Afrique notamment'', expliquent les organisateurs. Les Etats-Unis et plusieurs autres participants au Processus de Kimberley ont proposé que des critères universels soient adoptés afin de garantir que les diamants n'alimentent plus les conflits et que la preuve de cela soit indépendamment vérifiable. Aussi, la réunion devrait se pencher sur l'actualisation de la définition des diamants de la guerre.
Renforcer le processus de Kimberley
"Aujourd'hui, nous voyons des diamants émanant de conflits qui n'impliquent pas les mêmes types de mouvements rebelles, mais qui proviennent de contextes de conflit plus larges, et nous estimons que le processus de Kimberley devrait examiner attentivement la meilleure façon d'aborder ce problème", a indiqué Mme Gillian Milovanovic, qui dirige la présidence américaine 2012 du Processus de Kimberley. Le Processus de Kimberley a été créé en 2003 lorsque des producteurs de diamants africains se sont réunis à Kimberley (Afrique du Sud) pour discuter des moyens de mettre fin au commerce des diamants de la guerre et pour assurer que les achats de diamants ne financent pas les violences des rebelles et leurs alliés. Le processus est ouvert à tous les pays disposés à adopter une législation et des institutions pour certifier que les diamants n'ont pas été associés à des conflits et pour empêcher les diamants impliqués dans des conflits de pénétrer le commerce légitime. Des représentants de l'industrie et de la société civile servent en tant qu'observateurs du Processus de Kimberley dont les membres représentent la quasi-totalité du commerce mondial des diamants bruts. Les préoccupations autour de la définition des diamants de la guerre ont culminé en 2008 lorsque des diamants provenant de mines de la région de Marange (Zimbabwe) ont été associés à des violences. Le Zimbabwe a alors commencé à réformer son industrie du diamant. Lors d'une réunion de 2011 à Kinshasa (République démocratique du Congo), les membres du Processus de Kimberley ont décidé de permettre au Zimbabwe de reprendre ses exportations de diamants. "Il y a un risque réel que la demande et les recettes générées par les diamants puissent être affectées si la norme du processus de Kimberley n'est pas actualisée et, par conséquent, ne fournit plus les garanties demandées par les consommateurs d'aujourd'hui et de demain", selon Mme Milovanovic.


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