Ces quantités de poisson ont été péchées au niveau des deux ports de Dellys et surtout de Zemmouri considéré comme le pourvoyeur principal du marché national en produits de mer, dont notamment la sardine, a indiqué le directeur du secteur qui table sur la pêche, pour toute l'année 2007, de 15 000 tonnes de poissons. Les produits de la pêche sont aussi destinés à l'exportation. L''Algérie a exporté en 2006 pour 11,52 millions de dollars contre 11,49 en 2005 soit une hausse de 0,26%. L'Algérie exporte essentiellement des produits de mer dit de luxe comme la crevette, la langouste, l'espadon et la daurade. La pêche rapporte à l'Algérie, selon certaines sources, du seul fait des exportations, une quarantaine de millions d'euros par an. C'est encore peu de chose, quand on envisage les immenses possibilités offertes par une mer généreuse, riche en produits variés. Mais il ne faut pas oublier qu'il y a cent ans, la côte algérienne était inexistante. Du moins, elle ne possédait pas, et n'avait jamais possédé, comme les côtes des autres pays, une population maritime aimant la mer et habituée à la pêche. Cette population, il a fallu la créer de toutes pièces, il a fallu l'éduquer. Ce qui ne fut pas une mince affaire ! Les résultats obtenus en quelques années sont remarquables 4 à 5 000 pêcheurs, voire plus. Des ouvriers employés dans les industries de transformation, l'approvisionnement de l'Algérie assuré en poisson, et une exportation qui se chiffre en millions d'euros. Ils sont, en tout cas, le plus sûr garant de l'avenir, d'autant plus que les crustacés pourraient faire l'objet d'une très sérieuse exportation. Quant à la pêche du corail, elle sera autorisée à nouveau dès 2008, pratiquée sur la côte orientale, qui fut de tout temps très importante, elle pourra tout autant rapporter de l'argent et créer des emplois. Il faut savoir par ailleurs que les ressources halieutiques sont mal exploitées, voire sous, exploitées. Le ministre de la Pêche Smail Mimoun a d'ailleurs reconnu que le stock pêchable de l'Algérie, estimé à 280.000 tonnes, était " sous-exploité ". Mais il dira également que son département a mis l'accent sur la modernisation de l'outil de production par l'acquisition de nouveaux bateaux de pêche équipés de moyens de communication et de détection de zones de pêche. " Notre souci est d'augmenter la production nationale halieutique et développer l'aquaculture ", a t- il dit.. Cette dernière représente aujourd'hui, selon lui, la seule alternative qui fera face à l'évolution constante de la demande de la population et renforcera la production