Cité par Abderrahmane Riyad Achour, principal accusé dans l'affaire de la dilapidation de 3 200 milliards de centimes à la Banque nationale d'Algérie (BNA), comme étant celui qui lui a remis, à Paris, en 2005, de faux documents établis pour retarder son extradition du Maroc vers l'Algérie, le dénommé Salem D. compte préparer une riposte pour répondre à cette accusation, apprend-on de source proche de ce dossier. Il préparerait une riposte qui prouverait, selon cette source, que, contrairement aux déclarations faites par Abderrahmane Riyad Achour, lors de l'enquête sur ces faux documents, il n'aurait pas remis les documents en question au principal accusé dans cette affaire de dilapidation de deniers publics. A en croire une source proche de Salem D., Abderrahmane Riyad Achour aurait cherché à impliquer ce dernier dans cette affaire "pour l'empêcher de lui demander de lui restituer une somme d'argent qu'il lui devait". Il est à noter que selon cette source, Abderrahmane Riyad Achour devait une somme d'argent à Salem D. Les déclarations faites par le principal accusé dans cette affaire de dilapidation de 3 200 milliards de centimes de la BNA, Abderrahmane Riyad Achour, en l'occurrence, seraient émaillées de "contradictions", selon l'enquête effectuée par le service de la police judiciaire de la sûreté de wilaya d'Alger. Les faux documents qui auraient été établis par des commissaires principaux et commissaires de police ayant exercé à la sûreté de wilaya de Tipasa, soulignaient que "des rapports légaux existaient entre le BNA et Abderrahmane Riyad Achour". Autrement dit, il n'y a pas eu de dilapidation. Un faux document établi pour empêcher l'extradition du principal accusé dans cette affaire, du Maroc. Une extradition qui a finalement eu lieu, après une rude bataille juridique. Outre ce faux document, Abderrahmane Riyad Achour a obtenu un document classé "confidentiel" de l'inspection générale de la BNA, notant qu'il est lié par des relations légales avec cette banque. Il s'agit de copies légalisées, selon l'enquête de la police.