De violents combats ont éclaté, hier, entre rebelles et forces gouvernementales dans le sud de la capitale syrienne, Damas, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Lors des combats qui se poursuivaient le matin, de nombreuses roquettes sont tombées sur Qadam et Tadamoun, deux quartiers du sud de Damas depuis lesquels les rebelles tentent de gagner le centre de la capitale, a précisé l'ONG. Dans l'autre grande ville du pays, Alep (nord), des affrontements meurtriers opposaient également rebelles et soldats, a ajouté l'OSDH. Par ailleurs, les forces gouvernementales ont poursuivi dans la nuit leurs bombardements sur les provinces de Deraa (sud), d'Idleb (nord-ouest) et de Deir Ezzor (est), selon la même source. Vendredi, une centaine de personnes ont été tuées dans une vague de violences à travers le pays, théâtre d'un conflit armé morts. Assad reçoit le chef du Parlement iranien Ali Larijani Avant-hier, le président syrien Bachar al-Assad a reçu à Damas le chef du Parlement iranien Ali Larijani, dont le pays est un grand allié du régime syrien, a rapporté la télévision d'Etat. Avant son départ, le responsable iranien avait estimé que certains groupes (d'opposition, ndlr), au nom de réformes, mènent des actions aventuristes et cherchent à perturber la situation politique en Syrie mais ils n'ont pas réussi à le faire. Nous soutenons la démocratie et la réforme en Syrie mais nous nous opposons à toute action aventuriste, avait-il ajouté, selon des propos rapportés des médias iraniens.Damas et ses principaux alliés, l'Iran et la Russie, accusent certains pays occidentaux et arabes, ainsi que la Turquie, de fournir des armes aux groupes rebelles qui combattent le régime du président Bachar al-Assad. A Damas, M. Larijani s'en est pris sans les nommer au Qatar et à l'Arabie Saoudite, principaux soutiens et bailleurs de fonds de l'opposition. La Syrie joue un rôle important dans le soutien à la Résistance mais certains dans la région veulent mener des actions aventuristes pour causer des problèmes à la Syrie, a-t-il dit aux journalistes. Mais, a-t-il ajouté, l'Iran apprécie toujours le rôle d'avant-garde joué par la Syrie dans le soutien à la Résistance, terme qui définit l'opposition à Israël et aux Etats-Unis.