L'exploitation du bois des forêts dans la wilaya de Khenchela est, en amélioration, a-t-on constaté. En effet, la production de bois obtenue des forêts de la région, en 2006, a atteint 24.000 m3, indique la Conservation des forêts qui souligne que les aires coupées sont systématiquement reboisées. Pour l'exercice en cours 2007, la récolte prévisionnelle de bois a augmenté en raison du recul des feux de forêt et la bonne pluvio sité de l'hiver passé ainsi que la régression de la coupe illicite et l'absence des infections parasitaires et grâce aux programmes publics de protection. L'exploitation du bois des forêts est assurée par la Société aurèssienne pour les travaux forestiers ‘SAFA' dont le siège régional est à Kaïs (Khenchela) et qui alimente, notamment les deux scieries de Khenchela et Bouhmama ajoute la même source. Générateur de nombreux emplois permanents répartis sur les unités de transformation et divers chantiers, le secteur favorise, annuellement, la création de quelque 5 000 emplois saisonniers notamment lors des périodes de boisement et des campagnes de lutte contre les feux de forêt. Les investissements retenus au profit du secteur entre 2007 et 2009 portent notamment sur l'extension de la forêt locale de 8 000 ha nouveaux à boiser, la régénération du couvert végétal sur 3 900 ha, la réalisation de 20 000 m3 de corrections torrentielles et la création de 780 ha de vergers arboricoles d'oliviers notamment, espèce ayant montré de grandes capacités d'acclimatation. Il est, également, prévu l'exécution de travaux sylvicoles sur 4 600 ha de broussailles et aires alfatières, l'aménagement de 33 points d'eau, l'ouverture de 440 km de pistes forestières dans le cadre des programmes de proximité de développement rural visant l'encouragement de la fixation des populations campagnardes et l'amélioration de leurs conditions de vie, selon la même source. La forêt de la wilaya de Khenchela s'est accrue de 19 % durant les dernières années et couvre désormais 187 611 ha, selon la Conservation du secteur qui explique cette amélioration par l'importance du volume des programmes consacrés pour la réhabilitation du patrimoine forestier, la limitation des phénomènes d'érosion et le soutien aux actions d'équipements des entreprises concernées en vue d'obtenir une meilleur valorisation de cette richesse à la fois économique, écologique et touristique.