Les cours du pétrole étaient en hausse, hier matin en Asie, dans l'attente des annonces publiées à la fin des réunions de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) à Vienne, et de la Réserve fédérale américaine aux Etats-Unis. Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en janvier s'appréciait de 16 cents, à 85,95 dollars, tandis que le baril de Brent de la mer du Nord pour même échéance gagnait 26 cents, à 108,27 dollars. Le tir d'une fusée par la Corée du Nord, annoncé par Pyongyang depuis plusieurs jours pour courant décembre, ne semblait pas influencer les cours, en matinée. Sur le front des matières premières, le marchés pétrolier était soutenu par des informations indiquant que la production d'Arabie saoudite est actuellement à son niveau le plus faible depuis un an, le pays réduisant sa production en raison du ralentissement économique et de la hausse des stocks américains, a déclaré Jason Hughes, analystes chez IG Markets Singapore. Le marché attend le communiqué de la Fed, dont le comité de politique monétaire (FOMC) est réuni depuis la veille. Cette session de deux jours devrait déboucher, hier, sur une mise à jour de ses prévisions pour l'économie américaine et sur une décision au sujet de son programme de soutien à l'économie. Enfin, le marché continue de surveiller les négociations budgétaires aux Etats-Unis, par lesquelles républicains et démocrates tentent d'éviter une cure d'austérité forcée début 2013 risquant de faire replonger l'économie américaine en récession. La veille, les cours du pétrole ont terminé en légère hausse à New York, dans un marché nerveux à la veille d'une réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) à Vienne, malgré le soutien apporté par un bon indicateur allemand. Le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en janvier a grappillé 23 cents à 85,79 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier a clôturé à 108,01 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en hausse de 68 cents par rapport à la clôture de lundi. Les cours du pétrole ont oscillé autour de l'équilibre en fin de séance, troublés par la nervosité des opérateurs à la veille d'une rencontre entre les ministres de l'Opep à Vienne, siège du cartel, a remarqué Bill Baruch, de iiTrader. Les délégations des douze Etats membres de l'Opep, qui ensemble pompent 35% de l'offre mondiale de brut, devraient selon les analystes laisser inchangé, hier, le plafond adopté en décembre 2011 et reconduit en juin, qui limite leur offre totale à 30 millions de barils par jour (mbj). Or, le maintien de ce plafond de production inquiétait les courtiers qui craignaient que "la demande pétrolière ne suive pas", a souligné M. Baruch. Les cours du pétrole avaient ouvert en plus nette hausse, soutenus par le bond spectaculaire du moral des milieux financiers en Allemagne en décembre, l'indice ZEW qui mesure la confiance des milieux financiers revenant en territoire positif pour la première fois depuis mai. Il s'agit d'un chiffre "encourageant pour l'économie européenne et la demande en brut, a estimé Andy Lipow, de Lipow Oil Associates. Le marché surveillait aussi les négociations budgétaires aux Etats-Unis, par lesquelles républicains et démocrates tentent d'éviter une cure d'austérité forcée début 2013 risquant de faire replonger l'économie américaine en récession. Les courtiers "restent suspendus aux gros titres" de la presse, a remarqué David Bouckhout, de TD Securities. D'autre part, les courtiers restaient prudents alors que se tenait à Washington une réunion du comité de politique monétaire (FOMC) de la Réserve fédérale américaine (Fed).Cette session de deux jours devrait déboucher, hier, sur une mise à jour de ses prévisions pour l'économie américaine et sur une décision au sujet de son programme de soutien à l'économie. Sur le front de l'offre, aux Etats-Unis, M. Lipow anticipait une baisse des stocks de brut hebdomadaires avant la publication des chiffres du département américain de l'Energie (DoE), invoquant une accélération de la cadence des raffineries américaines.