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Le gouvernement a relancé les moulins de Djelfa dans le cadre de la sécurité alimentaire: "Nous allons produire 700 quintaux de pâtes alimentaires par jour d'ici 2017"
Les moulins de Djelfa en arrêt depuis plus de sept ans ont redémarré en juillet dernier, avec 110 travailleurs, dans le cadre de la relance et de la promotion de la production nationale mise en œuvre par le gouvernement dans le cadre de la sécurité alimentaire, selon leur directeur général, M Tadjine Said, rencontré en marge du forum algero tunisien organisé à Alger suite à la visite du premier ministre tunisien en Algérie. " Fin de 2013, nous allons atteindre le nombre de 180 employés pour ce premier démarrage ; et aux horizons 2017, nous serons 540 travailleurs " affirme M Tadjine, chargé du développement et de l'expansion de cette unité de Djelfa pour qu'elle devienne un complexe après sa mise à niveau selon des normes et stands internationaux. Et un appel d'offres national et international devrait être lancé avant la fin de la quinzaine de décembre pour trouver, dit-il, un partenaire national ou international fiable, mettant exergue une certaine assistance financière de la part des pouvoirs publics pour relancer cette unité de production ayant à son actif 26 ans d'activité. L'appel d'offres portera essentiellement sur la mise à niveau d'une semoulerie, d'une minoterie de farine et des pâtes alimentaires. Ainsi l'entreprise a élaboré son plan de développement sur cinq ans, soit 2013-2017 pour connaître à termes un rythme de croissance économique et financière de haut niveau. " Et nous sommes à la recherche d'un partenaire international ou national pour atteindre cet objectif dans le sens notamment de transfert de savoir-faire et de l'expertise. Et c'est pourquoi nous sommes présents ici à ce forum algero-tunisien " a-t-il ajouté, insistant dans un premier temps sur la production des produits de semoule, de farine et des pâtes alimentaires. " Vous savez, nos confrères tunisiens ont une bonne expérience dans la production des pâtes alimentaires " indique-t-il dans la perspective de la création éventuelle d'une relation de partenariat avec un investisseur tunisien potentiel pour envisager l'autosuffisance, la croissance et le développement de l'axe des exportations vers des pays maghrébins africains, asiatiques et même européens. " Les machines de Djelfa sont dotés d'une minoterie d'une capacité de trituration de 2 000 quintaux jour de blé tendre en farine à double vacation, d'une semoulerie de deux lignes de production de 1 800 de quintaux par jour de blé dur chacune, soit un total de 3 600 quintaux par jour et d'une unité des pâtes alimentaires de 700 quintaux par jour d'ici 2017 " annonce M Tadjine Said, qui mise sur l'augmentation de la production nationale selon les besoins et les exigences du marché international en termes notamment de qualité et de normes consacrées dans le secteur. Il y a lieu de noter que c'était sans conteste le plus grand pôle industriel de tout le territoire steppique. L'unité de production et de commercialisation de semoule et de farine issue de la meunerie " Moulins de Djelfa ", qui appartenait au groupe Eriad de Tiaret avait plus de 26 ans d'activité avant de fermer ses portes il y a sept ans suites à des actes de mauvaise gestion. En effet, lorsqu'ils avaient été créés en 1983, les Moulins de Djelfa ne disposaient que d'une unité de production de farine d'une capacité de 2 500 q/j, avant d'étendre, en 1986, leur champ d'activité à la production de pâtes, avec 1 600 q/ j et une semoulerie d'une capacité de production de 3 600 q/j. S'étalant sur une superficie de 14 hectares, ces moulins qui employaient pas moins de 800 travailleurs, et qui avaient coûté au groupe la mirobolante la somme de 700 milliards de centimes, couvraient les besoins de plusieurs wilayas de l'intérieur et du nord du pays, dont des entreprises publiques et privées.