Le mounchid algérien Toufik Bouras qui a animé, jeudi dernier, une partie de la soirée de clôture de la 2ème édition du festival international culturel du samaâ soufi, à Sétif , a précisé que cet événement a permis aux sétifiens de se familiariser avec le chant spirituel et "abreuver leur cœur et leur esprit de l'amour de Dieu et de son Prophète (QSSSL)". La soirée de la clôture de cette manifestation, qui a donné un nouveau souffle à l'art du chant spirituel, a été organisée à la maison de la culture Houari-Boumediene. Le public a été plongé, lors de cette soirée algéro-tunisienne, dans une sorte de vertige mélodique et rythmique invoquant Dieu et son prophète. Le tunisien Lotfi Bouchenak, plein de charisme et à la voix puissante, a marqué par son empreinte le festival du samaâ et gratifié les présents avec ses récitals, celui des 99 noms de Dieu notamment. Bouchenak qui a considéré que l'artiste demeure le porte-parole de son peuple car il joue, selon lui, un rôle essentiel dans la promotion de l'art de son pays dont il véhicule l'image et la civilisation. L'artiste tunisien, saluant l'initiative d'un tel événement culturel, s'est attardé sur le lien que crée ce genre de festival entre l'artiste et son public et dans la préservation d'un patrimoine héritage de toute une nation. De son côté, le commissaire du festival, Idriss Boudiba, a estimé que le festival international culturel du Samaâ soufi organisé dans la capitale des Hauts plateaux a été une totale réussite, tant sur le plan organisationnel que sur celui du choix des artistes conviés à l'événement. M. Boudiba a également tenu à saluer l'adhésion du public sétifien et des villes limitrophes qui ont contribué par leur présence à rehausser une manifestation culturelle et mystique qui s'inscrit désormais dans l'agenda culturel sétifien.