Après l'échec du projet de la première voiture made in Algeria, "Fatia", la Fiat algérienne, le gouvernement a essayé à maintes reprises d'entrer en contact avec des constructeurs étrangers afin de réaliser ce rêve. Actuellement, un projet d'une nouvelle usine automobile africaine pourrait être accueilli par l'Algérie. Une usine qui s'ouvrira sur le marché africain, moyen- oriental et européen. La capacité de cette usine sera de 10 000 à 15 000 voitures par an. Ce qui fera, une fois le projet réalisé, une unité de construction de véhicules et fournira une belle voiture citadine avec un beau design et à un prix accessible au citoyen algérien. Cependant, ce projet, qui sera lancé à partir de 2011, est pour l'instant en phase d'étude et n'a toujours pas connu officiellement le site qui le recevra car trois multinationales de l'automobile, anonymes pour le moment, auraient lancé l'étude de réalisation de cette usine, et l'Algérie n'est, pour le moment, que l'un des quatre pays candidats pour abriter cette fabrique. C'est-à-dire qu'elle aura trois autres pays concurrents, à savoir l'Egypte, la Tunisie et le Maroc. Pour connaître le pays auquel opteront ces multinationales, il faudrait attendre le deuxième semestre de l'année 2008 au cours duquel la décision sera prise. Néanmoins, l'Algérie semble être le pays le mieux placé pour concrétiser ce projet. Ceci sans négliger le fait que les trois autres pays semblent avoir des atouts précieux voire des avances de taille. Cela n'empêchera pas pour autant les Algériens de présenter un dossier pour réaliser une usine automobile "made in Algeria". Ce projet, si jamais les multinationales optent pour le choix de l'Algérie, sera implanté à Relizane. Une région qui devrait séduire les futurs investisseurs de par sa situation géographique très proche du littoral. Ceci en sachant surtout que l'une des raisons de l'échec de la première tentative, notamment celle de Fatia, était l'éloignement de Tiaret des ports et des voies de communications modernes. Ce qui n'est pas du tout le cas de l'éventuelle zone de construction d'automobiles : Relizane. Quant aux autres mobiles qui ont fait que le projet Fatia s'écroule, il y a l'ouverture sauvage du marché algérien de l'automobile sur les marques étrangères, ainsi que la faiblesse du marché algérien et sa proximité avec l'Europe. Il est vrai qu'il n'y a pas eu de véritables changements.