GE Oil & Gas a signé un contrat de 500 millions de dollars avec la compagnie pétrolière brésilienne Petrobras pour lui fournir des équipements et services de turbomachines destinés à extraire le pétrole enfoui en mer dans des champs pré-salifères, a indiqué GE dans un communiqué. Les équipements pour Petrobras, leader mondial en production de brut en eaux très profondes, seront utilisés sur quatre nouvelles FPSO (unités flottantes de production, stockage et expédition), toutes situées dans le bassin de Santos, dans l'Etat de San Paulo. Ce contrat inclut les services d'entretien des turbomachines, précise le communiqué. Petrobras a "confirmé" cette semaine la signature de ce contrat. Un des plus grands défis de l'infrastructure du Brésil pour les prochaines années sera l'extraction de ses importantes réserves, encore sous-exploitées, qui sont situées dans les couches dites "pré-salifères profondes" dans l'océan Atlantique, soit à plus de 6 kilomètres de profondeur. "Petrobras vient de faire un pas de plus pour résoudre ce défi", souligne GE dans son communiqué. La compagnie Petrobras possède aujourd'hui des réserves confirmées de 14 milliards de barils de brut, réserves susceptibles de tripler avec le volume de pétrole enfoui dans les nouveaux gisements pré-salifères, ce qui ferait du Brésil un des grands pays exportateurs de brut mondiaux. La présidente du Brésil, Dilma Rousseff, a autorisé la semaine dernière un premier round d'appels d'offres concernant 172 blocs de pétrole et de gaz à partir du mois de mai. La dernière attribution de blocs d'hydrocarbures au Brésil remonte à 2008. Trois des 27 Etats de la République fédérale du Brésil -Rio de Janeiro, Sao Paulo et Espirito Santo- concentrent la majeure partie des richesses pétrolières du pays. Petrobras extrait la majeure partie des deux millions de barils de pétrole par jour que produit le Brésil, où opèrent également des compagnies étrangères comme l'Anglo-Néerlandaise Shell, la Norvégienne Statoil, l'Américaine Chevron et l'Espagnole Repsol.