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"Matabaka min barid echouhada" du Théâtre régional de Skikda: La lutte des "petites gens" sur les planches du TNA
Publié dans Le Maghreb le 20 - 01 - 2013


La pièce de théâtre "Matabaka min barid echouhada" (La poste restante des martyrs) du Théâtre régional de Skikda a été présentée vendredi dernier, à Alger dans le cadre des célébrations du cinquantenaire de la fondation du Théâtre national algérien (TNA). Ecrite et mise en scène par Omar Maâiouf, la dernière production du théâtre régional de Skikda revient sur la lutte du peuple algérien pour son indépendance à travers l'histoire d'un facteur, Ammi Kaddour, qui a conservé durant cinquante ans les dernières lettres de martyrs de la guerre d'indépendance adressées à leurs familles et qui, pour une raison inconnue, ne sont jamais arrivées à destination. Le "trésor" de Ammi Kaddour est conservé dans un réduit au fond d'une cour, formant le décor principal de la pièce et le lieu de répétition d'une troupe de jeunes danseurs. A partir de la rencontre des deux générations, celle du facteur et celle des danseurs, la pièce évolue sur plusieurs tableaux qui sont autant de lettres que Ammi Kaddour lit à ses auditeurs. Ainsi, le spectateur passe de la scène centrale de la lecture à une succession de scénettes relatant les exploits des auteurs des lettres, le tout sur un ton tragi-comique où les mêmes acteurs interprètent successivement plusieurs rôles. Ils s'appellent Kassi, un serveur qui va commettre un attentat à une réception donnée par le maire de la ville, ou encore Marcel, jeune appelé du contingent français qui prend le parti de la révolution algérienne en faisant dérailler un train de soldats. Autant de héros dépeints avec humanité et drôlerie par le metteur en scène qui a su allier simplicité et ingéniosité à la fois dans la scénographie proposée et dans le texte en arabe populaire et en français. Les jeunes acteurs se sont, pour leur part, distingués par leur capacité à passer rapidement d'un rôle à l'autre en s'adaptant avec aisance au rythme soutenu de la pièce ainsi qu'aux différents registres (tragique, burlesque) qui y sont développés. "Ma tabaka min barid echouhada" a trouvé un écho favorable auprès du public algérois qui a su apprécier une manière originale de parler de l'histoire de la guerre de libération à partir des histoires personnelles de héros anonymes. Le metteur en scène a dans ce sens confié dans une déclaration à l'APS avoir voulu "parler de notre histoire collective en rendant hommage aux ''petites gens'' qui ont contribué par leur résistance de tous les jours à notre indépendance". Les célébrations du cinquantenaire de la fondation du Théâtre National algérien (TNA) s'étaleront sur un mois avec 12 représentations théâtrales programmées au Théâtre national Mahieddine-Bachtarzi, des spectacles d'arts lyriques dans plusieurs infrastructures culturelles de la capitale et une série de lectures de textes d'illustres dramaturges algériens (Ould Abderrahmane Kaki, Abdelkader Alloula, Kateb Yacine, etc.). RC

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