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Corruption renforcée par l'impunité
Publié dans Le Maghreb le 13 - 02 - 2013


La corruption est encore de retour comme thème de préoccupation des opérateurs économiques, des populations mais pas de la classe politique, du moins sur la place publique. Une fatalité que la corruption ? Corruption entre nationaux et corruption entre étrangers et nationaux. Avant qu'elle ne prenne le niveau de corruption mondiale, nous n'en parlons pas en permanence. Sauf rarement où justice en est saisie. La lutte contre la corruption a été un des facteurs justifiant les réformes économiques portant surtout sur la démonopolisation du commerce extérieur. Si des motivations de rentabilisation et de moralisation avaient été à la base de la politique qui avait consisté à " casser " le monopole sur le commerce extérieur, on constate aujourd'hui pour ce qui en a découlé, que cela n'est pas conforme à l'esprit qui en avait présidé. Peut-être le fait d'avoir voulu casser ce monopole dans ce domaine précis, c'est-à-dire le commerce extérieur, devait participer à la transparence et la lutte contre la corruption, ce qui était déjà un thème d'actualité à l'époque. Dès lors qu'on avait cassé le monopole sur le marché extérieur pour transférer cette mission étatique plutôt à des hommes d'affaires qu'aux entreprises privées qui investissent dans la production, dès lors que cette décision a favorisé l'enrichissement sans transfert de technologie qu'implique la nature des importations concernées , une concurrence entre importateurs et non entre producteurs, dès lors qu'a été créée une classe d'opérateurs économiques, ou plutôt d' "opérateurs commerciaux " la meilleure voie est indiquée pour un enrichissement facile, rapide et sans risque, il est normal qu'il ne faudrait pas s'attendre à une productivité pouvant justifier et soutenir les augmentations salariales. C'est Ouyahia qui conditionnait l'augmentation des salaires à la productivité, ce qui n'avait pas été le cas pour les parlementaires. Il y a donc deux types de corruption : celui qui découle du processus algéro- algérien et celui qui découle de l'usage de sa propre fonction, comme on en parle aujourd'hui de la corruption liée à la Sonatrach. Casser le monopole sur le commerce extérieur ne s'est pas fait en faveur du secteur de la production, et ceux qui ont en été les acteurs agissent plus en hommes d'affaires qu'en " industriels ". Depuis, de l'eau a coulé sous les ponts et les objectifs fixés n'ont pas été atteints. Ce qui en a découlé est allé dans le sens contraire et a permis surtout de créer des grosses fortunes sur la base de la spéculation, des importations sans possibilité de corriger la trajectoire. La distribution de pouvoir d'achat a financé surtout les plans de charges des entreprises étrangères, relançant ainsi les économies des pays de nos fournisseurs. Moins cinq comme on l'habitude de le dire, et on aurait vu les populations des pays fournisseurs manifester pour que nos gouvernants distribuent encore du pouvoir d'achat pour fournir des plans de charges à leurs entreprises, et non aux nôtres.

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