L'histoire contemporaine de l'Algérie, qui se caractérise par le parachèvement de l'Etat de droit, se symbolise, aujourd'hui, par la phase finale de la révision de la Constitution, qui aura à conduire et à construire l'édifice de la République, les intérêts les plus attentifs aux aspirations populaires, un respect grandiose à la démocratie. Un gage qui deviendra de plus en plus difficile pour d'aucuns de marcher à contre-courant de cette voie royale d'une détermination politique qui va dans le sens de l'instauration d'une nouvelle ère de progrès politiques, économiques et sociaux. Et comme vient de le souligner, hier, M. Daho Ould Kablia à l'ouverture des travaux de la 15e conférence des ministres de l'Intérieur des pays de la Méditerranée occidentale: "Notre démarche ne doit pas perdre de vue la construction d'un Etat de droit avec ses corollaires, la démocratie et la justice sociale, valeurs que l'Algérie s'est résolument engagée à consolider pour sa stabilité et la sécurité de ses citoyens". Cette réalité est le fruit d'une évolution de la société algérienne provoquée par les réformes initiées par le président Abdelaziz Bouteflika. Nombreux sont les signes positifs de ce nouvel état sociopolitique du pays, à travers lequel se manifestent parfaitement l'unité nationale, la continuité du renouveau national et le développement durable. Cet intérêt nouveau pour une ère républicaine nouvelle tend à harmoniser la cohésion sociale mais aussi à renforcer la consolidation des constantes nationales. C'est là un atout des plus favorables et non négligeables dans la perspective de la construction d'un Etat fort. Compte tenu de ce qui précède, les Algériens et les hommes politiques sont placés devant leurs responsabilités historiques afin d'accentuer la citoyenneté civile et politique dans l'intérêt de la Nation.