Dong Energy ne participera pas au côté d'EDF Energies Nouvelles au deuxième appel d'offres pour l'éolien en mer en France, selon le groupe énergétique danois. "Nous nous concentrons sur le développement des trois projets pour lesquels nous sommes déjà engagés sur la côte ouest française", a déclaré un porte-parole de Dong. "Une décision d'investissement pour de nouveaux projets ne figure pas dans nos plans actuels et pour cette raison nous ne prévoyons pas de faire une offre pour la deuxième phase", a-t-il ajouté, confirmant une information du quotidien économique les Echos. Ce deuxième appel d'offres, dont le cahier des charges a été publié mi-mars, concerne deux parcs d'environ 500 mégawatts chacun (soit de 80 à 100 éoliennes suivant les modèles retenus) au large du Tréport (Seine-Maritime) et de l'île de Noirmoutier (Vendée). Les industriels ont jusqu'à fin novembre pour remettre leurs offres, les lauréats devant être désignés à la fin du premier trimestre 2014. Cet appel d'offres vient s'ajouter à un premier, attribué l'an dernier, pour quatre parcs de 500 mégawatts au large de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), Courseulles (Calvados), Fécamp (Seine-Maritime), remportés par le consortium EDF-Alstom-Dong, et Saint-Brieuc (Côtes d'Armor), décroché par Iberdrola-Areva. Les débats publics pour ces quatre parcs ont commencé le mois dernier. Le projet de parc du Tréport, cible d'importantes oppositions locales, était déjà inclus dans le premier appel d'offres mais n'avait pas été attribué. Dong exploite plusieurs parcs en mer en activité, une expertise qui avait été mise en avant comme un point fort du consortium, qui comprend aussi notamment le français Alstom. EDF EN n'exploite pour l'heure qu'un petit parc (30 mégawatts) au large de la Belgique. La France s'est fixé un objectif de 6 000 mégawatts d'éolien en mer installé en 2020 (pour 3 000 MW attribués ou en cours d'attribution), un objectif désormais inatteignable à cette date en raison des temps d'attribution et de construction des projets.