Après le parti marocain de l'Istiqlal, c'est autour d'un parti salafiste tunisien de prendre le relais, Hizb at-Tahrir de s'attaquer ouvertement à l'Algérie, qu'il implique dans les récentes violences terroristes survenues à Jebel Chaâmbi, en territoire tunisien. Que signifie en réalité ces manœuvres partisanes contre notre pays et venant de l'Ouest et de l'Est de ses frontières ? Quels sont les véritables desseins de cette formation salafiste tunisienne, dont l'idéologie prône le "retour du Califat" ? S'il ne s'agit là que d'une manœuvre de plus pour plaire à certains bailleurs de fonds, qui tiennent à mettre à feu et à sang le monde arabe, c'est aussi la preuve d'un jeu diabolique se déroulant actuellement sur la scène régionale et plus exactement autour de l'Algérie. Des "torpillés marocaines et tunisiennes dire que face aux révélations de taille du ministre tunisien de l'Intérieur que "les terroristes pourchassées à Jebel Chaâmbi, au Kef et à Djendouba, sont des vétérans de la rébellion du Mali", Hizb at-Tahrir a donc eu recours à cette manœuvre afin de donner l'impression d'être, aux yeux de l'opinion, le "défenseur" de la Nation tunisienne et pour s'y faire et avec "myopie", il s'en prend à l'Algérie dont le CU en matière de lutte antiterroriste est le plus étoffé de par le monde. Il y a une vérité à dire : ces politiques cherchent contre "solde" à éloigner les principes de bon voisinage et à éliminer les liens d'amitié et de fraternité spirituels entre les cinq pays du Maghreb. Hizb at-Tahrir "leader" du "rétablissement du Califat" considère un pays voisin comme adversaire de la stabilité de la Tunisie et cela coïncide avec la récente visite du Premier ministre de ce pays à Alger. Cela s'explique de fait par cette attitude "salafiste" qui s'aligne sur des cercles étrangers menant une " guerre" quotidienne pour créer le chaos dans la région et plus particulièrement pour déstabiliser l'Algérie et nuire à son image de marque. Depuis l'avènement du soi-disant "printemps arabe", l'un des gages le plus frappant dans le monde arabe est sans nul doute l'évolution progressive de la prise de conscience du peuple algérien de plus en plus significative, voyant en ces "révolutions" un véritable complot impérialiste et une nouvelle escalade d'autant plus visible, d'autant plus importante qu'elle déferle dans une région des plus stratégiques du monde ; le monde arabe, riche en pétrole et autres matières premières, et donc, il fallait pour les commanditaires de ces "révolutions" coûte que coûte un exemple contagieux pour la plupart du monde arabo-musulman, le cas de la Syrie, tout en maintenant l'Algérie dans cet agenda, mais en vain. Rien, en particulier, n'a bouleversé le climat serein des Algériens, exceptée l'attaque de Tiguentourine. Les Algériens restent persuadés que l'impérialisme, le colonialisme et leurs valets dans le monde arabe complotent directement ou indirectement en vue d'affaiblir, voire détruire l'unité nationale et l'un des rares pays dont les proclamations officielles anti-ingérences étrangères, étaient sans cesse répétées par les autorités nationales et scandées aussi par le peuple. A ce propos, il allait de soi de conclure que tous ceux de l'intérieur et de l'extérieur qui voulaient ébranler l'Algérie faisaient consciemment et pour des raisons de rivalités régionales et continentales, le jeu de l'impérialisme et du colonialisme et, par conséquent, des ennemis de la grande Nation arabe.