Le secrétaire d'Etat chargé de la Communauté nationale à l'étranger, Belkacem Sahli, a entamé hier une visite de travail de deux jours en France en inaugurant le nouveau siège du consulat d'Algérie à Toulouse (Sud-Ouest). Situé sur le plus grand boulevard de la ville, l'immeuble abritant le nouveau consulat a été acquis en septembre 2009 et a nécessité des travaux d'aménagement qui ont pris fin en mars dernier. Destiné à accueillir dans des conditions idoines la communauté nationale établie en Midi-Pyrénées (45 000 immatriculés), ce nouveau siège permettra, de l'avis du consul d'Algérie à Toulouse, Abdelkrim Beha, la facilitation des prestations envers les ressortissants algériens de sa circonscription, notamment pour ce qui est de l'opération biométrique. Mettant à profit cette inauguration, M. Sahli est allé à la rencontre de membres de la communauté nationale. Lors d'une rencontre au consulat, il a été notamment question, à la veille de la saison estivale, des mesures prises par les pouvoirs publics pour l'accueil de la communauté, du lancement du passeport biométrique dans les 18 postes consulaires en France, et de la facilitation des procédures administratives et consulaires. Ouverture "avant fin décembre" de trois nouveaux consulats d'Algérie en région parisienne Trois nouveaux sièges de consulats d'Algérie seront ouverts "d'ici fin décembre" prochain en région parisienne, a annoncé M. Sahli. "Les terrains pour la réalisation des nouveaux sièges des consulats de Nanterre et de Pontoise ont été déjà acquis, et celui de Vitry est en voie de l'être. Ces nouvelles acquisitions, qui nécessiteraient quelques travaux d'aménagement, seront ouvertes au public d'ici fin décembre", a précisé M. Sahli. Aujourd'hui, il participera à Paris à une conférence sur "les communautés nationales établies à l'étranger", à l'invitation de son homologue française, Hélène Conway-Mouret. Cette conférence portera sur "l'examen de l'évolution qu'a connue, ces dernières décennies, le phénomène migratoire à travers le monde, et les enjeux et les défis qu'il représente, aujourd'hui, dans les relations internationales".