Plusieurs wilayas du pays sont touchées par les incendies qui ont détruit des centaines d'hectares de forêts, les feux ont causé des dégâts aux maquis, à la broussaille, aux arbres fruitiers et autres formations végétales. Les pompiers sont sur le qui-vive, dans les régions montagnardes depuis le début de l'été. En effet, la Protection civile a fait savoir, dimanche dernier, que cent-quarante-sept (147) hectares de forêts ont été détruits dans 27 incendies enregistrés à travers le territoire national durant la période allant du 1er juin au 3 juillet. Pour plus de précisions, le Protection civile a indiqué que la wilaya de M'Sila est la plus touchée par les feux de forêts pour le moment, avec quatre incendies ayant ravagé 53 hectares. Concernant les maquis, 22 incendies ont été enregistrés ravageant 135 hectares. La wilaya de Tlemcen arrive en tête en termes de dégâts, avec 91 hectares détruits dans un seul incendie, a-t-il indiqué. Durant la même période, 85 feux de broussailles ont dévasté 585 hectares, la wilaya de Sidi Bel Abbés ayant subi le plus de dégâts, avec 120 hectares ravagés dans 6 incendies. Les récoltes ne sont pas épargnées de ces feux, en effet, le sous-lieutenant Bernaoui a fait état de 330 incendies ayant détruit 742 hectares de blé. Toutefois, pour le grand bonheur des agriculteurs plus de 8.400 hectares ont été sauvés par les éléments de la Protection civile. Quant aux champs d'orge, les flammes ont aussi ravagé 674 hectares tandis que 24 200 hectares ont été sauvés, a-t-il fait savoir. Il a également fait état de 67 900 bottes de foin détruites, et de 11 800 autres sauvées. Les incendies ont dévasté, également, 7 600 arbres fruitiers, tandis que 4 126 autres ont été sauvés. Concernant les palmiers, 1.619 ont été détruits, tandis que 8 752 ont été sauvés. Le responsable a relevé, par la même occasion, que les dégâts enregistrés sont moins graves comparativement à la même période de l'année précédente. Ecartant les pistes criminelles, il a précisé, en outre, que les causes de ces incendies sont dues en général à des facteurs naturels, en particulier la hausse de la température. Le facteur humain intervient quelques fois, notamment en ce qui concerne les récoltes, a relevé néanmoins M. Bernaoui qui a expliqué que de nombreux feux se déclenchent suite à des étincelles provoquées par les moissonneuses. Comme à chaque été, les feux de forêt se multiplient, causant ainsi de nombreuses pertes. L'été 2013 ne déroge apparemment pas à la règle. Les campagnes de sensibilisation, les études… sont toutes des méthodes pratiques qui permettent de lutter contre ce phénomène qui nuit à l'environnement et à l'économie nationale.