Dans la nécessité de revenir au patriotisme économique et de développement de la sous-traitance locale, la Chambre algérienne de commerce et d'industrie tiendra la deuxième édition du Salon National inversé de la sous-traitance "SANIST ", du 02 au 05 décembre prochain, au Palais des Expositions (Pins maritimes) à Alger, et ce, avec la collaboration de la Société algérienne des foires et expositions (Safex) et les bourses régionales de sous-traitance. Le salon s'inscrit dans le cadre des orientations de pouvoirs publics visant notamment la promotion, le développement et la protection de la production nationale, l'accroissement de l'intégration économique nationale et l'augmentation du taux d'utilisation des capacités de production du tissu industriel national ainsi que l'identification de nouveaux créneaux d'investissements au niveau des PMI/PME. Selon la CACI, les objectifs de ce salon s'inscrivent dans le cadre des orientations de pouvoirs publics visant notamment la promotion, le développement et la protection de la production nationale. Le SANIST est réservé exclusivement aux agents économiques nationaux, seules les entreprises de droit algérien, industrielles ou prestataires de service sont autorisées à exposer. Le concept de salon inversé est utilisé principalement dans le domaine de la sous-traitance. Un salon classique est un espace physique où se rencontrent des vendeurs et des acheteurs, les premiers exposant les produits ou les services qu'ils fabriquent ou qu'ils fournissent et les seconds viennent en visiteurs rencontrer les vendeurs et voir leurs produits ou services sur leurs stands. Dans le cas d'un salon inversé, c'est le contraire qui est organisé. Les exposants sont les acheteurs et exposent leurs besoins en achat de produits, fournitures ou services. Les vendeurs viennent en visiteurs pour connaître les besoins des acheteurs et tenter d'y répondre selon des conditions techniques et commerciales qui se négocient entre les deux parties. Il est à rappeler que la première édition du SANIST s'est tenue en avril 2011 à la Safex (Alger) avec la participation de plus de cinquante moyennes et grandes entreprises algériennes. Notons, en outre, que l'Algérie importe 5 milliards de dollars par an des biens de services de la sous-traitance. Le domaine demeure, par contre, marginal dans le secteur de l'industrie qui recèle d'importants gisements qui pourraient contribuer à la création d'emplois et de valeur ajoutée pour l'économie nationale. Sachant que la facture des importations de pièces détachées est de plus de 5 milliards de dollars annuellement, reprendre cette activité s'avère plus qu'une obligation.