Le premier Salon national inversé de la sous-traitance (SANIST) s'ouvre, à Alger, à partir d'aujourd'hui pour une durée de trois jours avec la participation de plus de 50 donneurs d'ordre, annoncent les organisateurs de cette manifestation. Le premier Salon national inversé de la sous-traitance (SANIST) s'ouvre, à Alger, à partir d'aujourd'hui pour une durée de trois jours avec la participation de plus de 50 donneurs d'ordre, annoncent les organisateurs de cette manifestation. L'organisation du salon intervient pour "contribuer à la traduction concrète des orientations des plus hautes autorités du pays visant la promotion, le développement et la protection de la production nationale", a indiqué le chef de division promotion des investissements au ministère de l'Industrie, de la PME et de la promotion de l'investissement, M. Ahmed Ait Ramdane, au cours d'une conférence de presse tenue mercredi passé, rapporte l'APS. Cette manifestation a pour objectif, a-t-il poursuivi, de permettre aux donneurs d'ordre et aux receveurs d'ordre de se rencontrer, de contribuer à la substitution de la production nationale aux importations, d'accroître l'intégration industrielle nationale par le développement de la sous-traitance et améliorer la connaissance du potentiel de production nationale, ainsi que favoriser la diversification de la production nationale. Selon M. Ait Ramdane, le Sanist est réservé "exclusivement" aux industriels et prestataires de services nationaux, excluant toute participation étrangère à cette rencontre. "L'accès au salon est réservé uniquement aux sociétés de droit algérien. Aucune entreprise étrangère ou son représentant en Algérie ou encore une entreprise commerciale n'est autorisée à participer à ce salon", a-t-il affirmé. Ce responsable a justifié cette mesure par la volonté des autorités de donner aux receveurs d'ordre (les entreprises activant dans le domaine de la sous-traitance), l'occasion de prendre connaissance des besoins des donneurs d'ordre (les grandes entreprises nationales) et tenter d'y répondre pour réduire le recours à l'importation. Il a fait savoir, à ce titre, que la facture de l'importation des produits de sous-traitance s'élève à plus de 6 milliards de dollars par an. Le directeur général de la Chambre algérienne du commerce et d'industrie (CACI), M. Chami Mohamed, a estimé de son côté que le potentiel de la sous-traitance en Algérie permettra de "satisfaire au moins 30% des besoins nationaux". "Il suffit d'arriver à améliorer les capacités de production nationale en mettant en adéquation les besoins des donneurs d'ordre avec les capacités de production des sous-traitants", a-t-il souligné. Le concept de salon inversé est utilisé principalement dans le domaine de la sous-traitance, a-t-il indiqué, expliquant que dans le cas d'un salon inversé, les exposants sont les acheteurs et exposent leurs besoins en achats de produits, fournitures ou services, alors que les vendeurs viennent en visiteurs pour identifier les besoins des acheteurs. "Ce salon ne résoudra pas le problème de la sous-traitance en Algérie, mais constituera un point de départ pour la création d'une tradition de salon inversé", a-t-il ajouté. M. Chami s'est dit, à ce titre, "satisfait" de la participation des grandes entreprises nationales à ce salon et du taux d'occupation de la surface réservée à cette rencontre et qui est de plus de 900 m2. L'autre point de satisfaction relevé par le DG de la CACI a trait à la "forte adhésion" des receveurs d'ordre à cette initiative. Selon M. Chami, plus de 300 receveurs d'ordre se sont déjà inscrits sur le site de la CACI (www.caci.dz) pour bénéficier d'un agenda de rendez-vous avec les exposants. En marge du salon, des conférences seront organisées et porteront sur "la sous-traitance en Algérie: situation et perspectives", "le contrat de sous-traitance" et sur le "code des marchés publics, sous-traitance et préférence nationale". Ce salon est organisé par la CACI avec la collaboration de la SAFEX et des bourses régionales de sous-traitance du Centre, de l'Est et du Sud, indique-t-on. L'organisation du salon intervient pour "contribuer à la traduction concrète des orientations des plus hautes autorités du pays visant la promotion, le développement et la protection de la production nationale", a indiqué le chef de division promotion des investissements au ministère de l'Industrie, de la PME et de la promotion de l'investissement, M. Ahmed Ait Ramdane, au cours d'une conférence de presse tenue mercredi passé, rapporte l'APS. Cette manifestation a pour objectif, a-t-il poursuivi, de permettre aux donneurs d'ordre et aux receveurs d'ordre de se rencontrer, de contribuer à la substitution de la production nationale aux importations, d'accroître l'intégration industrielle nationale par le développement de la sous-traitance et améliorer la connaissance du potentiel de production nationale, ainsi que favoriser la diversification de la production nationale. Selon M. Ait Ramdane, le Sanist est réservé "exclusivement" aux industriels et prestataires de services nationaux, excluant toute participation étrangère à cette rencontre. "L'accès au salon est réservé uniquement aux sociétés de droit algérien. Aucune entreprise étrangère ou son représentant en Algérie ou encore une entreprise commerciale n'est autorisée à participer à ce salon", a-t-il affirmé. Ce responsable a justifié cette mesure par la volonté des autorités de donner aux receveurs d'ordre (les entreprises activant dans le domaine de la sous-traitance), l'occasion de prendre connaissance des besoins des donneurs d'ordre (les grandes entreprises nationales) et tenter d'y répondre pour réduire le recours à l'importation. Il a fait savoir, à ce titre, que la facture de l'importation des produits de sous-traitance s'élève à plus de 6 milliards de dollars par an. Le directeur général de la Chambre algérienne du commerce et d'industrie (CACI), M. Chami Mohamed, a estimé de son côté que le potentiel de la sous-traitance en Algérie permettra de "satisfaire au moins 30% des besoins nationaux". "Il suffit d'arriver à améliorer les capacités de production nationale en mettant en adéquation les besoins des donneurs d'ordre avec les capacités de production des sous-traitants", a-t-il souligné. Le concept de salon inversé est utilisé principalement dans le domaine de la sous-traitance, a-t-il indiqué, expliquant que dans le cas d'un salon inversé, les exposants sont les acheteurs et exposent leurs besoins en achats de produits, fournitures ou services, alors que les vendeurs viennent en visiteurs pour identifier les besoins des acheteurs. "Ce salon ne résoudra pas le problème de la sous-traitance en Algérie, mais constituera un point de départ pour la création d'une tradition de salon inversé", a-t-il ajouté. M. Chami s'est dit, à ce titre, "satisfait" de la participation des grandes entreprises nationales à ce salon et du taux d'occupation de la surface réservée à cette rencontre et qui est de plus de 900 m2. L'autre point de satisfaction relevé par le DG de la CACI a trait à la "forte adhésion" des receveurs d'ordre à cette initiative. Selon M. Chami, plus de 300 receveurs d'ordre se sont déjà inscrits sur le site de la CACI (www.caci.dz) pour bénéficier d'un agenda de rendez-vous avec les exposants. En marge du salon, des conférences seront organisées et porteront sur "la sous-traitance en Algérie: situation et perspectives", "le contrat de sous-traitance" et sur le "code des marchés publics, sous-traitance et préférence nationale". Ce salon est organisé par la CACI avec la collaboration de la SAFEX et des bourses régionales de sous-traitance du Centre, de l'Est et du Sud, indique-t-on.