Les revenus principaux du pays proviennent aujourd'hui de la richesse non renouvelable que constituent les ressources en pétrole et en gaz et qu'il faudrait penser pour passer à une nouvelle étape de développement de la croissance hors hydrocarbures. L'ajustement de cette stratégie de développement qui fait partie du plan d'action du gouvernement et qui définit et prévoit une exploitation et une gestion rationnelle des autres atouts économiques du pays, autre que les hydrocarbures, constitue indéniablement un domaine de l'économie nationale appelé à devenir le levier de l'ensemble de ce développement et qui devrait donner à l'Algérie une meilleure audience économique sur le marché mondial Dans cette perspective, les mesures annoncées et reprises par l'activité incessante du ministère de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement, se focalisent sur un complet réexamen qui intègre des opportunités industrielles plus variées, soit une gestion attractive des ressources naturelles existantes pouvant croitre les revenus et pouvant donner lieu à l'épanouissement du nationalisme économique. Comme il est plus exact de dire que la situation économique du pays très dépendante des hydrocarbures qui représentent plus de 95 % des exportations, a besoin avant tout du développement du secteur de l'agriculture et la valorisation des autres potentialités qui sont très importantes. Aujourd'hui, tout le monde semble être conscient de cet ajustement de l'économie nationale à travers la mobilisation et l'implication des opérateurs nationaux comme cela peut se faire aussi, en suscitant le partenariat avec des investisseurs étrangers et qui sont, désormais, encouragés à venir investir en Algérie avec les facilités et autres garanties, notamment avec la mise en place prochaine de nouvelles mesures et dispositions dans le cadre de l'amélioration du climat des affaires. D'une manière générale, la feuille de route tracée tend à l'amélioration du taux de croissance hors hydrocarbures actuel et la poursuite des programmes publics d'investissements et la promotion d'une économie de production créatrice de richesses et d'emplois au moyen de la redynamisation des filières de l'industrie, du BTPH, du tourisme, des services et le développement et la promotion des nouvelles technologies, qui sont autant de filières dans lesquelles le pays dispose d'un potentiel important et de marchés porteurs. La poursuite de la mise en œuvre du programme de mise à niveau des entreprises viables, activant dans des secteurs porteurs, à fort potentiel d'exportation et génératrices d'emplois, une plus grande implication du Fonds national d'investissement, dans le soutien à la création de PME etc., sont autant de voies à exploiter pour faire valoriser la meilleure diversification de l'économie nationale, moyen de réduire la dépendance envers les hydrocarbures. Parmi les lignes sur lesquelles est bâtie, structurée la politique de développement national, la valorisation des ressources naturelles et leur maitrise pèsent à n'en point douter, d'un poids particulier à l'heure actuelle dans toutes les actions entreprises. La sphère économique se caractérise de fait par des efforts de relance orientés en vue de l'accumulation et de reproduction de certaines stratégies économiques, c'est-à-dire un ensemble de mécanisme entièrement mis au service de la diversification de cette économie, sinon d'une civilisation industrielle nouvelle, ingrédient noble de progrès. De ce fait aussi, il s'agit de détenir à la fois les rênes de la production nationale comme produit socio-économique, et la technologie comme processus réflexif et discursif, soit en résumé détenir avec force des positions sociopolitiques dominantes pour la répartition du revenu national et qui va en s'élargissant et en se renforçant sur la base des activités de diversification.