Les Etats-Unis, spécialistes de la manière forte à travers les pays du Tiers-monde et inventeurs de l'asphyxie de l'épanouissement et de la liberté des peuples, s'apprêtent à des attaques aériennes contre la Syrie. Les accusations portés par le président Barack Obama contre son homologue syrien quant à l'utilisation d'armes chimiques contre les populations sont d'autant plus graves qu'elle relèvent parfois de l'imaginaire habituel du Pentagone, de la CIA et du Département d'Etat à l'image des scénarios qu'ils avaient mis sur pied pour faire chuter le régime du président irakien Saddam Hussein et la violation de la souveraineté de ce pays. Personne ne peut donc s'étonner de cette désinvolture américaine et son mépris à l'égard des peuples. Depuis des siècles, les Etats-Unis constituent la plus terrible menace pour peser de leur poids militaire afin de maintenir leur intolérable emprise, notamment sur les pays du Proche-Orient. L'objectif du Pentagone par excellence étant de maintenir la domination américaine sur une bonne partie du monde riche en or noir et d'empêcher les pays arabes producteurs de s'unifier et leur éviter toute possibilité d'utilisation dans l'avenir de l'arme du pétrole. C'est dire combien l'option militaire en préparation à Washington contre la Syrie est justifiée à travers l'art de la manipulation de frapper dur et rapidement un régime qui n'a jamais été docile envers l'impérialisme et le sionisme dans la région. Bachar al-Assad toujours constant dans cette obstination à faire barrage à toutes les visées de la Maison-Blanche est aujourd'hui victime de très graves événements provoqués par une opposition à la solde des américains et des monarchies du Golfe. Une subversion interne au bon vouloir de l'impérialisme menée par des nationaux et des étrangers formés et conditionnés par la CIA afin de déstabiliser et de neutraliser le régime en place. Nul n'ignore la réalité de la puissance américaine au Proche-Orient. Elle n'échappe à personne. Particulièrement au parage de la mer Rouge et du détroit d'Ormuz, infestés par la plus importante concentration aéronavale américaine qui se serait renforcée ces derniers temps et à qui il faut ajouter les bases militaires américaines dans les pays du Golfe et en Turquie. Dans le même cadre Londres, qui n'a jamais coupé le cordon ombilical avec ses anciennes colonies du Golfe, a toujours maintenu sa forte présence militaire, notamment à Oman. Une puissance de feu qui se déploie actuellement. Toute la région du Golfe est prise en tenaille. La Syrie en premier lieu, et plus particulièrement l'Iran, objectif déclaré depuis très longtemps et, par-delà, l'ancienne Perse, l'adversaire de toujours de l'impérialisme américain : la Russie et la Chine. Cette présence militaire américaine dans la région a pour mission de surveiller plus exactement l'Iran et l'affaiblissement de la pénétration de la Russie et de la Chine. Un " contre feu " qui est aujourd'hui dirigé contre la Syrie. Un Etat qui a toujours échappé au contrôle du Département d'Etat américain. C'est bien entendu cette flotte yankee et les autres bases militaires qui constituent, aujourd'hui, l'axe principal de la coalition impérialiste soutenue par les pétromonarchies dont les objectifs, contenus dans la doctrine d'Obama, assez puissamment épaulé par le président français, François Hollande, sont de préparer des attaques aériennes contre des cibles stratégiques en Syrie pour faire chuter le président Bachar al-Assad.