La nature et la portée de la démarche du Premier ministre à travers son plan d'action en matière économique ont pour objectifs principaux l'instauration d'un cadre macroéconomique fort en vue de renforcer les sources devant résorber le déficit en équipements publics, d'assurer la prise en charge des besoins sociaux de la population, le développement de la PME, dans la vision de diversifier les revenus internes et externes du pays. En général, il est question, au regard du discours à la fois social et économique du Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal, de valoriser le potentiel de croissance dans les secteurs d'activités générateurs d'emplois et ayant la capacité de substitution aux importations, de valoriser les ressources naturelles pour la promotion du secteur industriel et d'assurer son déploiement spatial. La réussite de cette démarche est de fait tributaire de l'investissement national et étranger qui constitue le support à ses objectifs. Ce à quoi le gouvernement s'emplois pour mettre sur pied un environnement assaini, la liberté d'investissement, la liberté de transfert des revenus de l'investissement et la liberté des prix. Dans ce domaine, l'Algérie a depuis quelques années opté pour des mécanismes de libre marché s'inscrivant dans les choix de politiques économiques à l'effet de répondre aux besoins de transfert de technologie, d'amélioration des capacités de gestion et de protection sociale. En conséquence, le Premier ministre, à travers ses déclarations et directives, notamment au cours de ses visites à chaque wilaya, a mis l'accent sur la mise en œuvre d'une stratégie économique se déployant sur plusieurs volets : les investissements publics, les investissements privé, les conditions d'une meilleure compétitivité de l'économie et les dispositifs d'accompagnement social. Dans cet esprit, et à l'effet de tirer la croissance économique, préalable à l'amélioration de la compétitivité de l'économie nationale, l'action conjuguée sur l'offre et la demande a été retenue avec comme postulat que le traitement rapide du chômage exigeait des actions produisant des effets à court termes, assises sur une politique de la demande publique. Dans cette perspective, on relèvera que le Premier ministre, M. Sellal, à plusieurs occasions a expliquéque la viabilité du développement économique et social durable et moins dépendant de la conjoncture du marché pétrolier mondial passe impérativement par un confortement de la diversification de l'économie. Il s'agit d'un défi majeur à relever et pour lequel des dispositions ont été prises ou en phase d'aménagement sur des aspects relevant du cadre légal fiscal et douanier, des conditions de financement et de l'accès au foncier industriel. Les principales mesures d'appui à la compétitivité de l'économie tournent essentiellement sur la mise en place d'un cadre légal, qui définit les conditions d'investissement et consacre des avantages divers à l'acte d'investissement lui-même ; la mise en œuvre de mesures sur le plan fiscal et douanier qui confortent la profitabilité de l'investissement ; par la baisse de façon continue de la pression fiscale et parafiscale par la simplification et l'assouplissement des procédures de paiement de l'impôt ; par la réforme du tarif douanier pour réduire le nombre de taux et leur niveau ; la mise en place de dispositifs multiformes de financement et accroître l'offre de fonds prêtables à long terme. C'est dans cette optique que le capital des banques a été renforcé pour accroitre leurs capacités d'engagements dans le respect des règles prudentielles et se mettre en cohérence avec la politique d'internationalisation du financement de l'économie ; un système de paiement électronique a été installé pour consacrer la célérité et la sécurité des opérations ; la neutralisation partielle ou totale des risques bancaires à travers la création d'institutions de garantie des crédits bancaires aux PME ; la mise en œuvre de diverses mesures de soutien aux entreprises pour conforter leur bancabilité à l'image du rééchelonnement de la dette, l'annulation d'intérêt, l'annulation de créances publiques etc. Ces mesures sont accompagnées par le processus de mise à niveau des entreprises afin d'accroître leur compétitivité dans un marché intérieur ouvert. Il s'agit là d'un chapelet d'actions que le Premier ministre s'attelle à appliquer avec abnégation à l'effet de poursuivre la concrétisation des objectifs tracés par le programme du président de la République, Monsieur Abdelaziz Bouteflika dans son volet économique, social et financier. Un volet très important reflétant un double souci : l'urgence qui doit revêtir la concrétisation des actions qu'il recèle et la cohérence de rigueur qui doit prévaloir lors de sa conduite.