Vu sa démographie galopante et la jeunesse de sa population, l'Algérie s'est mise à revoir sa politique économique et à mettre en œuvre une stratégie visant à valoriser l'étendue de ses richesses et la mise en œuvre d'une politique concernée à la fois par les aspects politiques, économiques et sociaux indispensables à la concrétisation des objectifs essentiels de l'économie nationale. Une action importante qui est en train de conduire le gouvernement à rechercher les substituions aux revenus des hydrocarbures et à créer des outils à même de permettre un développement et une gestion stratégiques du capital industriel allant dans le sens des seuls intérêts de la Nation. Dans cette perspective, le gouvernement, à travers son plan d'action relatif au volet économique, tend à réunir les conditions lui permettant de négocier la relance du secteur industriel sur des socles principaux, devant renforcer et élargir les acquis et de mettre en place une gamme de plus en plus large d'industries nouvelles. Cette volonté a été amplement ressentie à travers les propos du Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal, lors de la récente rencontre de la tripartite. Il a tenu à faire passer le message à tout le monde : se détacher de l'ancien " manteau " ayant drapé le secteur industriel. Désormais, le souci est d'inciter les entreprises nationales des secteurs public et privé à prendre une part de plus en plus active dans l'engineering de la réalisation du développement national. Une voie à une intégration de plus en plus poussée du processus de l'investissement de façon à accroître les retombées dans la sphère économique et sociale. Une voie aussi qui sert dorénavant d'instrument commode pour faciliter le climat des affaires. Elle a en plus de ces principes, la prétention de consolider les résultats du programme économique national à travers le maintien de la stabilité macroéconomique et la concrétisation d'une stratégie en vue de libérer la croissance à des niveaux compatibles avec les besoins du pays. Une stratégie économique et sociale qui vise, selon le Premier ministre, à créer les conditions de stabilité politique, propice à une croissance robuste, redistribuée et créatrice de richesses et d'emplois, soutenue par des partenaires et des acteurs performants, reposant sur le développement des infrastructures et des services participant à l'amélioration du quotidien de la population (action urgente contre le chômage, revenus des ménages, satisfaction des besoins sociaux de base, amélioration des conditions de vie dans le monde rural…). Pour y répondre, le gouvernement poursuit l'élargissement et la création de l'investissement productif, notamment la création d'emplois décents, la réinsertion socioéconomique des jeunes, la protection sociale, la réorganisation du service public et un meilleur accès des populations aux commodités de la vie moderne. Cette volonté de l'Etat de prendre pied dans les exigences du XXIé siècle n'est pas purement formelle. Au contraire, elle s'insère dans une stratégie bien mûrie qui entend s'appuyer sur ses propres moyens et sur une panoplie de mesures et de mécanismes efficaces qu'ils bénéficient de toute l'attention et la préoccupation du Premier magistrat du pays, Monsieur Abdelaziz Bouteflika et pour qui le " peuple est jeune et ambitieux, d'où la nécessité de satisfaire, jour après jour, aux multiples revendications dans tous les domaines et nous sommes aujourd'hui, plus que jamais, interpellés pour opérer des réformes socioéconomiques et politiques ".