La nécessité de renforcer les capacités du mouvement associatif local a été mise en exergue avant-hier à Sétif par le président du réseau Nada pour la défense des droits de l'enfant, M. Abderrahmane Arar. Au cours d'une rencontre régionale de formation destinée aux associations, M. Arar a estimé que le mouvement associatif se doit d'être une "véritable force de propositions" dans le cadre d'une "citoyenneté agissante". Pour le président du réseau Nada, le renforcement des capacités des représentants du mouvement associatif constitue "une valeur ajoutée" pour le pays en matière de prise en charge des problèmes auxquels sont confrontés les enfants et les jeunes. Selon le même responsable, le réseau Nada pour la défense des droits de l'enfant a mis en œuvre depuis 2009 un plan d'action basé sur "la concrétisation du concept de la citoyenneté agissante sur le terrain" à travers "des formations et des stages" au profit des représentants du mouvement associatif. La rencontre de Sétif est "une continuité" des ateliers et des sessions de formation organisés dans l'objectif de "transmettre l'expérience britannique" dans le cadre de la formation d'un mouvement associatif "performant", ont souligné les organisateurs. La rencontre, tenue à l'Office des établissements de jeunesse (ODEJ) a traité les principes de base du concept de la citoyenneté active, des mécanismes de résolution des conflits, les principes du dialogue et le rôle du citoyen dans les projets locaux. Supervisée par le directeur du British Council d'Alger, M. Martin Daltry, et encadrée par des formateurs spécialisés, la rencontre qui doit se poursuivre samedi, a vu la participation de 35 cadres du mouvement associatif venus de plusieurs wilayas dans l'est du pays, représentant 22 associations.