Stade Mustapha Tchaker (Blida), affluence record, temps froid, arbitrage de M. Diatta Badara, assisté de Jibril Camara et El-Hadji samba (Sénégal) Les équipes: Algérie : Zemmamouche, Khoualed, Ghoulam, Bougherra, Medjani, Mostefa, Lacen, Feghouli, Soudani, Brahimi, Slimani Entraîneur : Vahid Halilhodzic Burkina Faso : Diakité, Yago, Djakaridja koné, Mady, Bakary Koné, Kaboré, Nalcoulma, Pitroipa, Rouamba, Balima, Zango Entraîneur : Paul Put
Apres un véritable parcours du combattant, les Fennecs ont pu, hier soir au stade Mustapha Tchaker de Blida, décrocher leur ticket pour le Mondial 2014 au pays de la Samba (Brésil). On a pu voir dans la soirée d'hier une équipe métamorphosée, qui voulait à tout prix remporter la victoire et apporter joie et fierté à tout le peuple algérien. 90 minutes de suspense durant lesquelles les Algériens se tenaient le ventre, en priant de tout cœur que Dieu exauce leurs prières. Enfin le rêve devient réalité, et les Verts à Rio vont poursuivre l'aventure. Vahid Halilhdozic suit les traces de Saâdane en qualifiant l'Algérie à sa seconde phase finale d'un Mondial. Et cette fois-ci, les verts disent bel et bien " bonjour Rio " après avoir battu la coriace sélection burkinabé (1-0) grâce à un but signé Bougherra au début de la seconde mi-temps. Les Verts ont donc qualifié l'Algérie à son 4e Mondial après ceux de 1982 en Espagne, 1986 au Mexique et en 2010 en Afrique du Sud. C'est le pays de la Samba, le Brésil qui ouvre grands les bras à l'Algérie qui sera la dernière équipe africaine à se qualifier à cette fête intercontinentale 2014 après le Nigeria, la Côte d'Ivoire, le Cameroun et le Ghana. Mieux encore, l'Algérien sera l'unique représentant du Monde arabe et du Maghreb au Mondial brésilien en juin prochain. C'est une équipe remaniée,determinée et conquérante qu'a choisie le coach des Verts Halilhodzic avec dans les bois Zemmamouche au lieu de l'ancien titulaire régulier, M'bolhi, tandis qu'en défense, Vahid a fait confiance à son duo central Bougherra-Medjani en l'absence de Belkalem, suspendu. Dans les couloirs, ce sont Khoualed à droite et Ghouklam qui ont été choisis pour leurs très bonnes prestations avec leurs clubs respectifs et leur bonne forme respective. Au milieu, il n' y a pas Kadir et Taider, mais plutôt Lacen et Mostefa. Au milieu Brahimi en est l'animateur pour aider le trio d'attaque Feghouli, Slimani et Soudani. Du côté de l'adversaire, blessés lors du match aller, Bancé et Alain Traoré ont été laissés sur le banc par le coach Paul Put alors que Koné blessé dernièrement a été titularisé. Ainsi, les Verts débutent le match stressés et n'arrivent pas à imposer leur jeu devant une bonne organisation burkinabé. Et ce jeu désordonné des Verts qui n'arrivent pas à rentrer dans le match permet aux Burkinabés de reprendre plus de confiance. La défense des Verts commet quelques erreurs et heureusement sans conséquences néfastes. Zemmaouche enchaîne les mauvaises relances. Le portier algérien a bien du mal avec son jeu au pied en ce début de match Et le premier quart d'heure, les Verts n'arrivent toujours pas à se libérer. L'occasion la plus nette a été ratée de la tête par Slimani qui voit sa balle passer légèrement hors du cadre du gardien burkinabé (20'). Les Verts commencent à créer quelques occasions mais sans pour autant impressionner les Burkinabés. Les minutes passent et les Verts évoluent avec un jeu décousu et sans aucune inspiration. Les Verts manquent visiblement de vision et de concentration et c'est le plus normalement du monde que les Burkinabés tiennent en respect l'Algérie durant cette première mi-temps. Les Verts se sont compliqué la tâche en retournant aux vestiaires toujours sous pression. L'Algérie n'arrive toujours pas à faire sauter le verrou burkinabé. De retour des vestiaires, l'équipe nationale tente de prendre le dessus pour essayer d'ouvrir la marque. Un coup franc est botté par Ghoulam, Bouguerra suit la balle et profite dans les six yards pour pousser la balle au fond des filets du gardien burkinabé. C'est l'ouverture du score et la pression change de camp pour se placer sur les épaules des Burkinabés. Les Verts bousculent leurs vis-à-vis qui perdent au fil du temps la maîtrise de la balle. Les Verts gèrent si bien cette seconde mi-temps en pressant les Burkinabés en monopolisant la balle qu'ils ont bien réussi à garder ce petit avantage d'un but. Ce mardi 19 novembre 2013 -- soit après quatre ans jour pour jour - coïncide avec le retour triomphal à Alger des camarades d'Antar Yahia, qui, la veille à Omdourman (Soudan), avaient arraché avec brio le billet sud-africain aux dépens de l'Egypte (1-0), qui leur avait barré la route de l'Italie en 1990. Hier, à Blida, Taider, Feghiouli et leurs compatriotes ont suivi le même chemin en qualifiant l'Algérie à sa seconde phase finale d'un Mondial, soit la 4e après celles de 1982, 1986 et 2010. Le Brésil, pays de la Samba, attendra donc les Verts au mois de juin prochain pour la grande fiesta mondiale. Dès que l'arbitre a siffle la fin de la rencontre, toutes les rues de l'Algérie ont donné place à la joie et à la fête, le peuple a pu une fois de plus enterrer la haine et donner naissance au bonheur. 1 2 3 Viva l'Algérie…