Dans notre édition du 9 novembre 2011, nous avons sous le titre "Un exécutoire dans l'innovation du ministère: Sanction collective" concernant les lycéens interdits de repasser l'examen du baccalauréat pendant la session de 2014 pour "tricherie" lors de la session de juin 2013: "Les recours concernant les cas de tricherie dans les épreuves du baccalauréat 2013 n'en finissent pas d'occuper l'actualité, tant le verdict rendu par la Commission interministérielle contre les 3 180 candidats accusés de fraude dans cet examen apparaît aux yeux de l'opinion publique, des candidats et leurs parents inadmissible, notamment que la commission d'enquête mise en place par le ministère de l'Education nationale n'a nullement approfondi ses investigations en se contentant d'entendre les chefs de centre d'examen sans pour autant prendre l'avis des candidats. Même les recours introduits par les mis en cause ne semblent pas avoir été traités avec toute la probité voulue ni examinés au cas par cas puisqu'une sanction collective a été prise contre les candidats au lieu d'être individuelle". Ce dossier, à la suite de sa prise en main par la Justice semble s'acheminer vers un verdict clément à l'encontre de ce nombre importants de candidats sanctionnés par une simple décision administrative. Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, M. Tayeb Louh, s'est saisi personnellement de cette affaire, apprend-on de source crédible.. Le ministre dans l'objectif précis de clarifier les tenants et les aboutissants de ce dossier, a ordonné l'engagement d'une procédure judiciaire cette fois-ci individuelle et non collective. Les plaignants qui ont réfuté la sanction collective prise à leur encontre par le ministère de l'Education nationale, ont été destinataires d'une correspondance officielle qui porte à leur connaissance l'entame de cette procédure judiciaire au niveau de leur tribunal territorialement compétent, c'est-à-dire là, où ces candidats résident et qui sera prise en charge par le procureur général. Selon des sources très proches de cet épineux dossier, qui fait encore la chronique, le verdict est attendu dans les deux premières quinzaine du mois de décembre 2013. Les candidats seront informés par la justice individuellement. Même si encore rien n'a été décidé par la justice, les parents d'élèves et certains candidats sanctionnés se disent faire confiance à la justice: "C'est pour nous un sujet de satisfaction. Le seul fait que ce soit, M. Tayeb Louh qui s'est chargé du suivi de nos doléances, est un gage d'assurance pour toutes les familles éprouvées par cette sanction collective de leurs enfants". Nos interlocuteurs dont certains ont même fait le déplacement au siège du journal se félicite de l'intervention du ministre de la Justice, garde des Sceaux, M. Tayeb Louh d'aborder les sujets relatifs à cette soi-disant "tricherie" à la session du Bac 2013. L'espoir qui motive ces parents et leurs enfants interdits de participer à la session du Bac 2014, est justifié et ne manquera de réponses valables et satisfaisantes de la part de la justice pour effacer de tous les esprits cette détresse, répétons-le, causée par une décision administrative qui ne devrait nullement être puisque même les orientations d'apaisement données par le Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal n'ont été prises en considération. Tout présage un dénouement heureux pour tout le monde. Un verdict attendu cette fois-ci par les plaignants et l'ensemble de la société au nom de la loi et rien d'autre.