Hier, au forum d'affaires algéro-italien, une délégation d'hommes d'affaires italiens composée de représentants de près de 20 entreprises de divers secteurs d'activités étaient présentes afin d'étudier les opportunités d'affaires entre les deux pays et de prospecter les possibilités d'investissements. M. Sergio Marini, coprésident du forum d'affaires algéro-italien, a précisé que ces entreprises activant dans les secteurs de matériaux de construction, de produits sidérurgiques, dans l'énergie ou encore dans le bâtiment, aspirent à créer des sociétés mixtes avec des entreprises algériennes à travers un investissement direct, "Ces hommes d'affaires sont venus pour essayer de conclure des partenariats avec leurs homologues algériens. Il faudrait trouver les moyens pour produire ici, non seulement pour le marché national mais aussi pour le marché international", a-t-il dit. Pour Mohamed Chami, coprésident de ce forum, le but de cette rencontre, qui se tient chaque année, était de présenter les avantages qu'offre le marché algérien afin de susciter des projets en partenariat. Selon lui, "Le potentiel de partenariat entre l'Algérie et l'Italie est extrêmement important, mais reste insuffisamment exploité. Cette rencontre constitue un cadre idoine pour réaliser des affaires et développer les relations économiques entre l'Algérie et l'Italie". L'objectif ultime de ce forum, regroupant une "petite délégation", est d'arriver à établir des relations de partenariat. M. Chami, également président de la Chambre algérienne du commerce et d'industrie, a estimé que "l'avantage des petites délégations réside dans le ciblage qui devient plus intéressant et plus pertinent". Pour sa part, Réda Hamiani, président du club algéro-italien et président du Forum des chefs d'entreprise (FCE), a affirmé que l'Algérie a un grand "déficit" dans le savoir-faire, soulignant que ce forum serait une occasion pour créer des partenariats afin de tirer profit de l'expérience italienne dans différents domaines. "Le commerce a étouffé complètement l'industrie. Le plus important pour nous, aujourd'hui, est de trouver des solutions pour fabriquer sur place ce qui est importé chaque année", a préconisé M. Hamiani. Des rencontres d'affaires B to B regroupant des hommes d'affaires des deux pays ont été organisées en marge de ce forum. Selon les chiffres des Douanes algériennes, en 2012, l'Italie était le 2éme client de l'Algérie en important pour 11,7 milliards de dollars et son 3éme fournisseur avec 4,35 milliards de dollars d'exportation vers l'Algérie.