Les partis politiques en lice pour les élections locales fixées pour le 29 novembre prochain étaient, hier, en phase de finalisation de leurs listes de candidatures avant de les remettre aux services concernés par l'organisation du scrutin. Ces dossiers seront remis en même temps que les textes de programmes électoraux au plus tard dimanche prochain et ce, conformément aux délais fixés par l'administration. L'opération de choix des candidatures est basée sur des critères différents pour chaque parti. Si le MDS exclut ceux poursuivis par la justice et impliqués dans des affaires de mauvaise gestion des wilayas et communes lors des mandats précédents, le Parti des travailleurs préfère les militants et ceux capables d'appliquer la politique du PT au niveau des collectivités locales. Pour sa part, le Rassemblement national démocratique se base sur le niveau d'instruction sans exclure l'expérience dans la gestion des municipalités, sans oublier l'engagement du candidat dans la politique du parti. Le parti d'Ahmed Ouyahia exclut de ses listes les harkis et ceux impliqués de près ou de loin dans la tragédie nationale. Le parti du Front de libération national qui a choisi la compétence pour les jeunes candidats à côté de l'expérience pour d'autres militants commence à avoir des problèmes au niveau de quelques mouhafadhate, notamment celles de Constantine à cause du choix des candidats. La commission nationale du parti chargée de la préparations des prochaines élections à commencé depuis hier à examiner les dossiers fournis par les commissions de wilaya portant les listes de candidatures qui pourraient atteindre, selon le chargé de communication, M. Saïd Bouhadja, 200 dossiers concernant les têtes de liste des conseils des 48 wilayas, des recours ont été enregistré. Il est à noter que le parti a connu des protestations de certains militants qui ont accusé la direction du parti de faire dans l'exclusion, comme c'était le cas lors des élections législatives du 17 mai dernier. L'instruction portant sur le fait que le SG du bureau de mouhafadha doit exiger du candidat la signature d'une procuration lui permettant de signer à sa place devant les autorités administratives compétentes a également été rejetée par certains militants qui ont demandé de voir le secrétaire générale de l'instance exécutive du parti, M. Abdelaziz Belkhadem, qui avait expliqué, lors de l'installation de la commission nationale chargée de la préparation du prochain rendez-vous électoral que cette mesure est induite par le fait que des candidats mal classés dans la liste "pourraient être tentés de ne pas signer le dossier de candidature au niveau de la wilaya". Il est à noter que le secrétariat général de l'instance exécutive du parti "peut intervenir pour modifier le classement des premiers dans les listes proposées par les commissions de wilaya, dans les cas des Assemblées populaires de wilaya (APW), des communes des chefs-lieux de wilaya et des communes dépassant les 90.000 habitants".