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Leurs intérêts, pas les nôtres
Publié dans Le Maghreb le 31 - 12 - 2013


Les pays occidentaux ne se réveillent que lorsque leurs intérêts sont en péril. Cela fait longtemps qu'ils ont fait un diagnostic à savoir qu'ils ont besoin d'une Afrique apaisée et de pays arabes stabilisés. Quand bien même il y a eu des accords internationaux tendant à l'ouverture des marchés intérieurs, le patriotisme économique prendrait fatalement le pas sur le sacrifice des engagements internationaux. Quand on dit patriotisme économique, ce sont les pays riches qui y ont recours, alors que ce sont les pays en développement qui nécessitent d'y faire recours. De quelle coopération ont besoin les pays africains ? ll faudrait bien poser tous les termes de l'équation. On se rappelle de la concertation au sein des pays de l'alliance pour opposer un affront au textile chinois, au point même de vouloir exiger des Chinois qu'ils alignent leurs normes sociales sur celles des pays occidentaux. Les pays occidentaux s'opposaient ainsi à l'entrée sur leur territoire de produits à bas prix, tandis que le traité constitutionnel européen avait été rejeté par les Français, rejet motivé par l'épouvantail " ouvrier polonais ". Aujourd'hui que la remise en cause de leurs intérêts risque de devenir une évidence, ils revoient leurs positions et abandonnent celles qu'ils parrainaient dans ces pays. Ils sont toujours là et continueront à l'être en appuyant qui continueront à être au pouvoir ou qui seront les nouveaux pouvoirs. L'Europe plus particulièrement a intérêt à ce que soient créées les conditions de la stabilité des pays africains et également des pays arabes. Les intérêts sont liés aux objectifs économiques et également aux questions de sécurité. L'immigration clandestine est devenue un enjeu de pouvoir dans un contexte où les pouvoirs en place en Europe se lancent dans la surenchère extrémiste pour enlever les voix électorales aux partis extrémistes. L'Afrique et les pays en développement, les pays arabes par exemple, ont besoin de développement et voudraient que s'établisse une politique internationale d'échanges créatrice d'emplois durables et non pas de confrontations sous forme de concurrence impitoyable, où les vainqueurs sont connus d'avance. A chaque grande manifestation économique internationale, c'est le même discours portant les mêmes revendications, et c'est la même réponse fournie par les pays interpellés. Des discours portés par ce type de revendications ont été à maintes fois prononcés par les pays en développement sous forme d'appel à l'aide et n'ont reçu de la part des pays industriels que des promesses. Or, il y a des urgences qui s'expriment de la part de tels pays. Devant l'accroissement inévitable du chômage et du risque de mouvements sociaux qui tendraient vers la violence, qui donneraient éventuellement des argumentations supplémentaires au terrorisme qui ne manquerait pas l'occasion de faire des campagnes de recrutement pour renouveler ses effectifs et donc aggraver la situation de sécurité et d'instabilité . Il y a également des risques d'effondrement des industries que ces pays ont mises en place au prix d'un endettement important, et donc les risques de faillite des entreprises avec leur inévitable cortège de licenciements et donc de perturbation sur le front social. De tels pays devraient être aidés à protéger leur marché intérieur. Des zones africaines de libre-échange ? Plutôt une zone africaine de libre- échange des produits importés d'ailleurs et vendus sur le marché intérieur africain et non pas des produits fabriqués en Afrique même. Il n'y aurait ainsi que les pays en développement à ne pas protéger leur marché intérieur. L'ouverture du marché intérieur aux produits à bas prix concurrencerait ainsi les produits fabriqués localement, amènerait la fermeture ou la délocalisation des entreprises locales, ferait augmenter le chômage local. La mondialisation portée par une concurrence sans pitié provoque la ruine et la fermeture des entreprises des pays en développement, alors qu'une guerre sur le plan militaire provoque la destruction des entreprises industrielles. L'effet est donc pratiquement le même.

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