Une nouvelle coentreprise, Mitsubishi Hitachi Power Systems (MHPS), a vu le jour le 1er février pour regrouper les activités d'équipements de centrales thermiques des japonais Mitsubishi Heavy Industries (MHI) et Hitachi, se sont félicités les deux groupes. Nous ambitionnons de prendre une place de premier rang sur le marché mondial des équipements de centrales thermiques, en répondant à la forte croissance attendue de la demande avec des équipements de grandes qualité et fiabilité, grâce aux nombreuses technologies et aux larges gammes de produits des deux groupes, ont-ils écrit. La création de la société était initialement prévue le 1er janvier mais a été décalée d'un mois afin de faciliter les procédures administratives internationales. MHI et Hitachi avaient fait part fin 2012 de leur intention de créer une société conjointe pour développer, fabriquer et vendre des turbines, chaudières et autres moyens requis dans les centrales thermiques ou géothermiques. Les piles à combustible et les équipements visant à limiter la pollution figurent aussi parmi les activités qui seront mises en commun. La nouvelle entreprise est détenue à 65% par MHI et 35% par Hitachi. Elle compte 23 000 salariés et son chiffre d'affaires annuel devrait être de l'ordre de 1 200 milliards de yens (8,5 milliards d'euros). Elle est censée avoir une taille suffisante pour concourir dans la catégorie des géants mondiaux du secteur au côté de l'allemand Siemens et de l'américain General Electric (GE). MHI est un acteur important dans le domaine des centrales thermiques au gaz naturel, avec des turbines de grande envergure à très fort rendement. Il fabrique aussi des équipements pour sites de production géothermique. Hitachi est quant à lui non seulement un gros fabricant de turbines de moyennes et petites dimensions, mais aussi un acteur important du domaine de l'électronique et de l'informatique, des technologies désormais indispensables dans la gestion des installations de production d'électricité. Ce rapprochement des activités thermiques pourrait être un premier pas vers un regroupement plus large, notamment dans le domaine de l'énergie nucléaire, en fonction de l'évolution de ce marché au Japon et à l'étranger, avaient laissé entendre les deux groupes lors de l'annonce initiale fin 2012.