La Constitution et les lois de la République doivent se faire et respectées par tout le monde. "Nul n'est en droit, quelles que soient ses responsabilités, de se placer ou de mettre ses activités et déclarations au-dessus des dispositions de la Constitution et des lois de la République". Un rappel transmis mardi à tout le monde par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, dans le message adressé à la Nation à l'occasion de la célébration de la Journée nationale du Chahid. Il s'agit pour d'aucuns de rester dans la limite de la saine pratique politique pour soutenir la préservation de l'unité nationale, l'affirmation de la vérité et le refus à ce que la Nation vive dans le mensonge des marigots politiciens, surtout d'éviter la répétition des causes de la tragédie nationale ayant abouti à la fitna et au bain de sang. Ce message, qui a tout son importance et sa grandeur en cette phase cruciale que traverse le pays, est un avertissement manifestement destiné à tous les détracteurs du moment. D'où, d'ailleurs, ce rappel du président Abdelaziz Bouteflika: "...Aujourd'hui, certains semblent avoir choisi d'emprunter des chemins sinueux, en oubliant le devoir patriotique à l'égard de la patrie, qui demeure l'un des préceptes de la Révolution de Novembre. Face à ces nouveaux dangers générés par la division, la rivalité entre visions antagoniques, la fitna générée par des divergences d'opinions, nous devons, tous ensemble, en tant que citoyens, retrouver l'esprit patriotique vital pour empêcher toute atteinte à la stabilité de la nation. Les positions affichées par les uns et les autres peuvent s'inscrire dans le cadre de la liberté d'expression, consacrée par la Constitution. Mais quand ces opinions, dont certaines sont inspirées par des vecteurs hostiles à l'Algérie, tentent de créer des confusions et de développer des thèses subversives sur l'existence de conflits entre des institutions de la République, tous les citoyens doivent prendre conscience du danger de la déstabilisation véhiculé par de telles démarches qui relèvent de l'opération d'intoxication et de manipulation des faits". Le chef de l'Etat faisant sans doute le rapprochement des récentes déclarations du SG du FLN, Amar Saâdani à l'égard du DRS, reprises au volet par d'autres interventions médiatiques tendant à créer plus de confusion, souligne encore: Comme tous les citoyens peuvent le constater, à travers la lecture et le suivi des informations, des efforts soutenus et multiformes sont déployés pour créer la confusion et générer la peur, ressasser la thèse des soi-disant conflits entre les institutions constitutionnelles, entre la présidence de la République et d'autres institutions, au sein du ministère de la Défense nationale et entre des composantes de l'Armée nationale populaire. L'objectif visé est d'affaiblir l'Algérie, qui, grâce précisément à la cohésion existant entre ses différentes institutions, a réussi à consolider l'Etat en proie au fléau terroriste et à rétablir la paix et la stabilité sans lesquelles aucun développement n'est possible". Face à ce complot, à ces actions subversives, le citoyen de l'Algérie profonde, qui a toujours en mémoire les séquelles de la tragédie nationale et qui est toujours attaché aux fondements de la République, ne peut qu'être envahi par la honte et le dégoût de constater la mise en cause du DRS et à travers lui l'institution militaire et la Présidence de la République. De quel droit? Avec quel alibi? Sous quel prétexte? Au nom de quelle falsification de la vérité et de l'histoire, se demande-t-on, les Saâdani et consorts se permettent-ils de véhiculer plus de doute, notamment qu'ils sont passés à l'action en ciblant ce qu'il y a de précieux pour le peuple algérien: l'institution militaire, le peuple et la famille du président Abdelaziz Bouteflika. Ils ont à travers leur dérive donné un faux signal d'alarme à l'étranger sur la situation du pays et de ses institutions. Non! personne ne peut plus être passive et subir le spectacle déshonorant de ce jeu de passe dont est victime le peuple, ses dirigeants et ses institutions. Personne ne peut accepter de voir ces marigots faire ouvertement dans les marécages sauvages pour sauver leur comportement plus que jamais honni par le peuple et, du même coup, discréditer les hommes et les femmes de l'ANP dont le combat contre le terrorisme avait fait souffler sur l'Algérie un grand vent de Réconciliation nationale. Le peuple algérien, dans son écrasante majorité, ne peut plus tolérer de voir, dans son quotidien, le retour de ces marigots qu'ils soient politiques ou autres. Plus jamais!