"167.823 nouveaux stagiaires et apprentis ont rejoint les établissements de la formation professionnelle, tous modes de formation confondus, dont 40 557 dans la formation résidentielle et 46 841 dans la formation par apprentissage 2013-2014 (session mars), selon les données des inscrits au 27 février dernier, indique la directrice de l'orientation, des examens et des homologations au ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Mme Ouardia Khaldi. Le secteur a également programmé pour cette rentrée, 285 spécialités dont 12 nouvelles, notamment, les méthodes et organisation de chantiers, métrologie et instrumentation, conduite de machines d'impression et opérateur en peinture industrielle. Ainsi 271 500 places pédagogiques tous types et modes de formation sont offertes cette année. Ce qui constitue une évolution de 4,5% par rapport à la rentrée de février 2013 dont l'offre était de 260 000 postes de formation. Et pour être plus précis, il est utile de noter que 63 000 places sont offertes à la formation résidentielle, 82.250 autres places pour la formation par apprentissage, 30 000 places pour la formation à distance et 18.280 places pour la formation en cours du soir. Par ailleurs, le secteur offre 12 000 places pédagogiques dans les établissements privés de la formation professionnelle. De plus, on notera que 32.920 places sont réservées au titre de cette rentrée pour la formation de la femme au foyer, 8.470 places pour la formation en milieu carcéral et 7 860 places pour la formation en milieu rural. Il est important de relever, par ailleurs, que l'ouverture de ces 285 spécialités s'inscrivait dans le cadre de "la stratégie globale" suivie par le secteur de la formation et de l'enseignement professionnels sur l'introduction de spécialités et métiers basés sur la connaissance et la technologie, d'une part, et ceux qui répondent aux besoins du marché, d'autre part. Quant aux postes de formation disponibles, ils sont programmés en fonction des besoins exprimés par chaque wilaya et les spécificités recherchées en matière de développement pour assurer l'adéquation formation-emploi. Il est inutile de préciser l'importance de la formation et de la recherche qui nécessite l'urgence d'assurer un accompagnement "effectif et efficace" aux jeunes désirant s'investir dans le monde économique. Ce qui, en d'autres termes, voudrait dire qu'il faut nécessairement créer une complémentarité entre les secteurs public et privé et mettre en place une concurrence algéro-algérienne pour dynamiser davantage le développement de l'économie nationale. L'implication des jeunes dans la gestion économique est une nécessité absolue d'où l'importance justement de l'apport des secteurs de la formation professionnelle et de l'enseignement supérieur dans le domaine économique. Et c'est ce qu'a bien voulu indiquer le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, lors de sa dernière visite dans la wilaya de Boumerdès entre autres à l'établissement d'une "adéquation" entre les universités et le marché de l'emploi pour le développement du pays. "Nous devons mettre fin à l'inadéquation entre la formation professionnelle et l'enseignement supérieur et le marché de l'emploi", a déclaré M. Sellal, soulignant que "l'Algérie doit acquérir la science là où elle se trouve".