A l'occasion d'une rencontre avec les directeurs généraux d'offices étrangers de droits d'auteurs en formation en Algérie, la ministre de la Culture, Khalida Toumi, a estimé qu'une meilleure gestion des droits d'auteurs et des droits voisins permet de financer des projets culturels outre de bénéficier directement aux artistes. Toumi a mis l'accent, lors de cette rencontre, sur la nécessité pour les organismes de droits d'auteurs de mieux gérer la redistribution des droits perçus, dont une partie revient à l'Etat qui, dit-elle, "doit financer la culture" pour "défendre les artistes", une "nécessité" dans un contexte de mondialisation. La ministre a, dans ce sens, rappelé les efforts déployés par l'Office national des droits d'auteurs et des droits voisins (Onda), grâce notamment à "la taxe sur la copie privée" dont un pourcentage va permettre au ministère de la Culture de "financer un projet cinématographique d'envergure", a-t-elle dit sans donner plus de précisions. Présents à Alger depuis dimanche dernier, huit directeurs généraux d'offices de droits d'auteur de pays africains (Bénin, Mali, Niger, Guinée, Burkina-Faso, Tchad, Mauritanie) et d'Haïti bénéficient d'une formation en gestion des droits d'auteurs et droits voisins organisée par l'Onda et financée par l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (Ompi).