Les travailleurs du Centre de recherche nucléaire de Birine (CRNB) sous la tutelle du Commissariat à l'Energie Atomique (COMENA), reviennent à la charge. Enième coup de colère des travailleurs du centre de recherche nucléaire de Birine, à Djelfa. Le bras de fer qui les oppose au Commissariat national à l'énergie atomique se poursuit. Le personnel qui continue de lancer des cris de détresse "devant la gravité de la situation", va observer deux jours de grève les 26 et 27 mars prochains pour prouver, encore une fois, sa détermination à faire aboutir ses revendications. Cette action intervient après avoir constaté que les différents sit-in qui ont été tenus, ainsi celui organisé devant le siège du COMENA sont restés sans réponses, indique le collectif des travailleurs du CRNB dans un communiqué, diffusé, hier, qui rappelle que les travailleurs protestent pour réclamer la promulgation de leur statut particulier. Un autre mouvement de grève est prévu, également, les 02 et 03 avril 2014. Le personnel qui dénonce la dégradation de leur situation socioprofessionnelle, tributaire d'un dispositif salarial "provisoire humiliant sans ancrage juridique", réclame la régularisation et l'actualisation des promotions bloquées depuis 2005, l'application d'une prime de risques radiologiques spécifiques au secteur du nucléaire, une indemnité spécifique au poste, la bonification de l'avancement horizontal vu les conditions de travail difficiles, une prime de documentation, le recouvrement des droits acquis (repositionnement et reclassement) et la redynamisation des laboratoires en libérant l'initiative de recherche. Les protestataires qui dénoncent également la fuite en avant de la tutelle quant à l'élaboration d'un statut spécifique au secteur menacent de déclencher d'autres actions de protestation dans l'avenir. Ils appellent le COMENA à prendre au sérieux leurs doléances avant que la situation ne s'aggrave.