Afin de sensibiliser les jeunes adolescents sur les différents fléaux qui touchent la société ces dernières années et qui menacent ainsi cette frange vulnérable notamment, quelque 200 lycéens et lycéennes du lycée " Maliha Hamidou" de Aïn Témouchent ont pris part, jeudi, à une journée de sensibilisation sur les dangers de l'émigration clandestine et de la toxicomanie, organisée par la cellule de communication de la Direction générale de la Gendarmerie nationale, en collaboration avec différentes structures locales concernées. Un imam de Aïn Témouchent a rappelé, dans ce cadre, que l'Islam interdit à quiconque " de mettre fin à sa vie", en évoquant à cet égard le cas des émigrants clandestins qui risquent leurs vies." C'est là un acte d'une personne qui a perdu toute conscience de la réalité et des valeurs religieuses", dira-t-il, non sans oublier de mettre à l'index "les passeurs et autres individus qui profitent de la détresse ou des égarements de certains jeunes". Le lieutenant colonel Aidaoui, commandant du groupement de gendarmerie de Aïn Témouchent, a signalé, pour sa part, que ses services ont procédé à la saisie de 4.000 kg de cannabis, depuis le 1er janvier 2006, outre l'arrestation d'une centaine d'escrocs, repris de justice, pour la plupart, qui profitent des candidats à l'émigration clandestine. Une psychologue de la Gendarmerie nationale a longuement évoqué, pour sa part, les effets néfastes des drogues et psychotropes, soulignant notamment les troubles parfois irréversibles sur la santé psychique des toxicomanes. Elle a convié les jeunes à miser sur la seule valeur sûre qui est le savoir. Les représentants de l'action sociale, de la santé et du Centre d'information et d'animation de la jeunesse, sont, également, intervenus pour parler des actions entreprises dans leurs secteurs respectifs. Il a été signalé, ainsi, la création d'un SAMU social et d'un centre de désintoxication offrant une prise en charge des malades, aux côtés d'un CIAJ modernisé à l'écoute des jeunes, et en mesure de les orienter selon leurs qualifications et leurs aspirations bien évidemment.